Je commence à trouver le temps long. Moi qui dis toujours que je ne passe pas assez de temps à la maison, on peut dire que j'en profite, en ce moment. Même trop...

L'avantage, c'est que le tricot avance, mais je crains l'overdose. Je ne voudrais pas m'en dégoûter, à force de ne faire que ça. Je crois que je vais ressortir les ouvrages en point de croix ou les coupons de tissus et la machine à coudre.

Le petit gilet Vintage monte à toute vitesse: le dos m'a pris trois jour, le devant deux. Un premier essai semble convainquant. Une photo rapide sur une coin de table. Le cintrage de la taille tombe juste comme il faut, j'ai juste ajouté une dizaine de rangs avant de débuter l'emmanchure.

Je trouve que la seule difficulté, dans le livre Tricot Vintage, c'est de trouver quelle taille prendre. Je me retrouve à faire la plus petite taille, ce qui est plutôt surprenant quand on fait un 40. Au moins, avec BdF et Phildar, je n'ai pas à hésiter.

Et comme un peu d'autosatisfaction ne nuit pas, en ces temps difficiles, une vue rapprochée de la couture de côté. Apprendre la couture invisible a changé ma vie ! ...  ;-)

J'ai fait un petit tour sur le site de Phildar, justement, et j'ai repéré quelques modèles dans le Tendance Familles. Notamment ça, qui conviendrait sûrement à mon lot de coton fifty fushia ( eh oui, j'avais débuté un gilet avec, il y a deux mois, mais je commence à être blindée, question gilet ).

Pour celles qui ne les auraient pas repérées, les surprises de printemps sont parues sur Knitty. Avec notamment un petit gilet en Aran pour enfant que je trouve superbe. Il s'appelle Treillis, je trouve qu'il irait très bien à tonTêtou, Tokaya !

... et voila ce que je retrouve dans le jardin. Une sorte de pissenlit géant super piquant, qui transperce les gants à rosiers. Je ne sais pas par quel bout l'attaquer ! Il faut dire qu'il est plus grand que moi.

Si vous voulez fondre, faites un tour sur le blog de Françoise: elle résoud l'affaire de la disparition de la 5ème aiguille.   ;-)

Bon week-end à toutes, bonne fête à toutes les mamans et celles qui vont le devenir.

A gauche, un échantillon grandeur nature dans un reste de Coton Fifty. A droite, la version définitive en Luisa4, de La Lainière de Wazemmes. Le rêve: un mélange de laine/angora/viscose/polyamide d'une douceur et d'un moelleux étonnant. Je comprends pourquoi Anne, notre copine du Tricot-thé, n'utilise que ça en ce moment.

Malheur de malheur: il ya dans le magasin un marron sublime, un rosé superbe, un jaune pâle irrésistible.

Dur dur de résister à augmenter le stock, encore et toujours...

En fin de compte, les finitions sont moins rapides que je ne l'imaginais sur Sunrise. Il y a une couture de moins que sur les raglans habituels, puisque les manches sont tricotées en même temps que le devant, mais il y a des dizaines de cm de rabats à coudre tout autour du gilet.

En tous cas, les fournitures sont au complet: j'ai trouvé ces boutons en nacre dont la forme me plaît.

Et je commence déjà à envisager la suite: le pull Kinsale d'Alice Starmore, dans Fishermen Sweaters conviendrait bien à mon lot de Nautique de Phildar, et je continue de lorgner sur les fair-isle et les norvégiens.

Je me suis pourtant dit toutes ces dernières semaines qu'avec un seul en-cours à la fois, les choses vont beaucoup plus vite et que c'est plus motivant.

Aucune suite dans les idées...

Vous avez sans doute lu ce billet de Karen il y a quelques jours, qui constatait qu'elle n'était jamais pleinement satisfaite de ses réalisations.

Je ne vais pas faire le concours, mais j'avoue que mon blocage pour Sunrise a été un poil trop radical, et qu'à présent, ça baille en bas ...

Au premier l'essayage, je me trouvais un peu serrée au niveau du buste, mais je n'aurais rien dû changer aux hanches. Bah, je ferai plus attention à la prochaine lessive.

Il faut aussi que j'ajoute un petit bouton discret, une pression ou une attache sur le côté droit, à l'intérieur. Le rabat est large, et si je bouge, le côté boutonné a tendance à se déformer.

Bon allez, ça ira. C'était un tel plaisir de suivre ce patron original, la construction était étonnante et la laine super agréable, donc aucun regret à avoir. J'aime bien l'encolure avec son ourlet cousu, elle donne un aspect très soigné au modèle.

Ouvert, il a une autre allure.

Et couché, il nous montre son gros bidon...

Comme vous êtes sympa d'avoir laissé autant de gentils commentaires sur le caraco blanc. Je suis touchée . Merci beaucoup beaucoup.
Depuis, il fait tellement froid que tout petit haut décolleté est impossible à envisager...

Je continue à me disperser, mais je poursuis en parallèle les tricots déjà commencés.

J'ai repris avec beaucoup de plaisir le châle de Charlotte Brontë, j'ai terminé la première pelote et j'ai dépassé la moitié du carré central ( 40 cm de haut, un exploit ! ) Mais je continue à craindre de manquer de laine, il y aura deux bordures à ajouter ensuite. Ca semble jouable...

J'aime ce motif tout simple...

L'écharpe en point mousse a une série complète de bandes, j'attends l'avis de la destinataire pour continuer ou arrêter les mailles. Mais je pense qu'une série supplémentaire sera nécessaire. Elle sera très moelleuse, bien longue et très souple.

J'ai reçu le numéro d'automne de Interweave knits, je le trouve très réussi. Comme plusieurs bloggeuses, j'ai repéré le nouveau mini-châle d'Evelyn A.Clark, un digne successeur du FBS. Et je pense utiliser les deux grosses pelotes de laine filée à la main, je n'ose plus en faire des chaussettes qu'il faudrait laver à la main après y avoir transpiré toute la journée... 

Pour terminer, j'ai repéré dans IK une publicité pour la boutique FiberTrends, et ce petit châle très large à nouer autour de la taille m'a donné des idées. Un petit essai pour le plaisir, avec un fil beaucoup trop gros, différentes méthodes d'augmentation et une mini-ruffle pour voir ce que ça donne. Je me suis bien amusée...

On dirait une mini-raie manta...

Nous avons décidé la fin du chantier d'été 2006, par démission des participants. Au final, pour ce dernier mois, un portail posé, un panneau de séparation fixé contre l'allée de la maison voisine, un bas de façade rénové puis crépi, des dalles posées dans l'entrée après nivellement du terrain, des massifs redessinés et paillés d'écorces de cèdre dans le jardin, un parquet repeint dans la maison.

Il reste un peu de lazure à passer sur les fenêtres et des stores à poser, mais là, on en a un peu marre...

Et puis, je dois lutter contre une invasion de chenilles sur mes brocolis. Echenillage manuel bi-quotidien nécessaire. Beurk... Ca  me rappelle un article savoureux de la semaine passée sur le blog de Knitchy . J'ai lu que les plantes aromatiques déplaisaient à ces collantes envahisseuses, le pied de menthe marocaine doit bientôt être taillé et je vais tester. Parce quand même, beurk !

Mais on a chaque jour une énorme figue du jardin à manger au dessert. Un grand petit bonheur !

...et c'est un peu casse-bonbons...

Le tour des manchettes, du bas, des revers et du col, c'était sympa. En fait, le crochet à petite dose, j'adore ça, mais je ne me vois pas partir sur un ouvrage tout au crochet.

La couture des gros boutons militaires, ça a été aussi. Je trouve que ça rend vraiment bien, alors ça motive.

MAIS:

la couture des agrafes du devant !!!

Il faut dire que, moi, les calculs d'intervalle, j'ai toujours été hermétique...

Encore de la couture, cette fois, de petites pièces légères faites en 2 heures chacune.

Un jupon tout simple pour aller avec la robe-tablier (qui est terminée, photographiée sur cintre, mais il me manque encore un ou deux bonnes photos sur pied). Sans patron particulier, deux grands rectangles et un élastique à la taille.

Tissu et dentelles absolument PAS vintage, mais montage des galons en copiant la technique d'une chemise ancienne provençale.

Et dans le reste du coupon, j'ai taillé ce qui, au départ, était un essai avant de passer à un coupon imprimé.

Finalement, après l'ajout d'un autre petit galon de dentelle au bas, il est devenu un petit haut parfait pour les jours les plus chauds.

Celui-là a été taillé sur le patron du modèle du livre Everyday camisole et petits hauts, le premier de la page des JCA, le premier aussi de mes livres japonais, en ordre d'achat. Et franchement, ça fait du bien de trouver des patrons ajustés pile comme il faut, simples mais jolis, qui ne donnent pas au final un effet mongolfière.

Celui-là part d'un pricipe tout simple: c'est le même lien qui passe dans le dos, sur les épaules et le devant, il suffit donc de plisser plus ou moins pour ajuster la largeur du buste et la hauteur des bretelles ! Elémentaire mais terriblement efficace.

Personnellement, je n'ai jamais été rebutée par la contact de la laine, même quand il fait chaud. Et puis, mon gilet Ki-Nu est tout en jersey, et moi, quand je m'installe pour lire dans le jardin, j'aime emporter un tricot "sans regarder".

Eh bien, la troisième tentative semble la bonne. Tout colle, les manches paraissent larges sur la photo, mais c'est dû au cable Knitpicks qui étire un peu les mailles.

Je vais bientôt pouvoir débuter les diminutions du buste, je pense que maintenant, ça va rouler tout seul.

Et puis, après avoir tourné autour depuis des semaines, je commence enfin un vrai projet au crochet, coachée par une des copines du groupe de Lille. Je vise (carrément !) une écharpe à la Sophie Digard/ Clothogancho.

Pour disposer de beaucoup de couleurs sans investir dans une douzaine de pelotes, j'ai décidé de teindre de la Cashwool avant de la dédoubler, pour ensuite la crocheter en double.

L'avantage de ces teintures maison, c'est d'obtenir de faux-unis avec des nuances intéressantes.

Voilà, c'est parti !

En faisant du tri dans nos placards, j'ai retrouvé un châle que je n'ai jamais porté. Ce ne sont pas mes couleurs, et même si j'ai pris beaucoup de plaisir dans chacune des étapes de sa réalisation, ça ne sert à rien que je le garde.

Il est en laine et soie, teint à la main aux teintures Dupont, filé au rouet, et tricoté selon le modèle du PI shawl d'Elizabeth Zimmermann.

C'est un petit châle, il fait 40cm de rayon, à porter autour du cou ou sur les épaules. Naturellement, sa composition le rend très doux et moelleux. Vous trouverez d'autres photos sur cette page.

Si ce châle vous plait, vous pouvez me contacter directement en cliquant sur le premier lien à droite, nous nous mettrons d'accord sur un prix.

Mon gilet Ki-Nu est terminé, et il est pile comme je le voulais !

Pour le haut, il est donc basé sur la construction du Lady Kina, mais complètement adapté pour le nombre de mailles et le rythme des augmentations, afin de coller à cette laine assez épaisse.

Ensuite, j'ai continué en m'inspirant de la forme de gilet long de Manu, diminutions et augmentations en fonction des essayages. Et je me suis arrêtée à la même hauteur de buste que ma Kenobi jacket, elle s'est révélée parfaite à l'usage.

Manches longues avec poignet légèrement froncé, 5 boutons du Ch'tis boutons, 3 points de couture sous les bras et voilà !

Et pour en venir au titre de l'article, hé oui, j'avais tenté les poches plissées...

... mais c'était vraiment trop trop moche !

Et tout ça avec seulement 8 pelotes de Castel de Phildar ! Cette laine va loin, malheur de misère, je ne suis pas prête d'arriver au bout de mon stock...

( 20 pelotes de kaki, 20 de beige, et encore une dizaine de noires)

PS: et sinon, les deux prochains jours, avec elle et elle, je serai LA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Et aussi LA et LA !!!!!!!!!!

Youpi: mon neveu a eu 3 ans, et comme c'est un grand bonhomme, il va commencer à entrer dans les modèles japonais pour boy en 110cm !

J'ai réalisé une vareuse qui m'avait tout de suite tapé dans l'oeil lorsque j'ai feuilleté pour la première fois le n°9 du magazine Pochée. Pas moyen de trouver en magasin des tissus qui me plaisent pour ce projet, j'ai donc combiné des coupons de mon stock, et j'ai même trouvé des boutons de la bonne couleur dans mes boites de petites bricoles.

Du lin chocolat, un coton à fines rayures multicolores pour l'empiècement du devant et le dessous du col.

Je suis particulièrement fan du pli creux dans le dos, avec petite vignette contrastante. Autre rappel du tissu rayé avec la mini-poche. Il y a de petites pattes de boutonnage pour relever les manches.

C'est un patron extrêmement bien taillé, tout tombait pile, des emmanchures au col, aucun bidouillage n'a été necessaire. Quel bonheur !

Qu'en a pensé le bout de chou ? Il a enlevé vite fait sa chemise pour enfiler la vareuse, et ne l'a plus quittée !

Parce que dans mon entourage, il y a pas mal de geeks ou simplement de personnes qui avaient été conquises par l'iphone, je tournais autour depuis un moment déjà. Mais comme j'utilise très peu mon téléphone mobile (mon mini-mini forfait n'est jamais consommé), je me disais que l'iphone, ce n'était pas pour moi.

Jusqu'à ce qu'une copine m'explique qu'on pouvait faire quasiment les mêmes choses (sauf téléphoner) avec un ipod touch.

J'ai donc fini par m'en offrir un, histoire d'avoir un lecteur de musique un peu mieux que mon petit bidule de chez Electro-dépot, et pour charger quelques applications pratiques, comme un compte-rang numérique ou un recueil d'accords de ukulele.

Mais ce que je n'avais pas du tout prévu, c'est que cette petite machine me mettrait dans le creux de la main des milliers de romans classiques du domaine public.

Donc en ce moment, après un Lovecraft tout pourri (mais pas grave, on efface d'un effleurement du pouce), je découvre avec plaisir l'écriture d'Alexandre Dumas: La Reine Margot, chargée depuis l'application Stanza.

Et puis, on peut même emporter le modèle tricot du moment en PDF.

Et sinon, les deux jours à Londres ont été un peu exténuants, mais riches de belles rencontres avec les participantes de la Knit Nation. Ce week-end, dans le métro de Londres, on a ainsi croisé un rouet en goguette sur petit chariot à roulettes.

Et le butin est à la hauteur:

(eh oui, c'est bien un ukulele ananas...)

Quand j'ai commencé ce projet, je n'avais pas réalisé la somme de travail qu'il représentait. Dans un sursaut de détermination, j'ai enfin réussi à le terminer hier, voilà un cadeau de naissance qui arrivera avant les 6 mois du bébé ( mais heureusement quand même que je ne me suis pas lancée dans une layette taille naissance...) J'espère au moins que les parents sont du genre à apprécier le travail fait main, mais en fait, je n'en sais trop rien...

Donc, vu le bon accueil de mes précédents plaids de naissance, en voici un réalisé en partie sur le modèle du Pieced Scrap Border Quilt, trouvé sur ce blog. Mon tissu imprimé étant déjà assez riche, j'ai simplifié les choses (heu-reu-se-ment, sinon j'y serais encore ! ) en zappant l'étape d'assemblage du début.

Et voilà:

face, toute en rigueur géométrique

pile, on s'amuse avec les restes de tissus.

J'ai choisi un matelassage simple, seulement des lignes de piqures droites de chaque côté des coutures d'assemblage.

Blanc sur blanc, personnellement, j'adore. Ca rappelle les édredons immaculés d'autrefois.

Et voilà un petit plaid léger, qui finira peut-être en tapis de jeu comme celui-ci.
Et savoir qu'un cadeau de naissance sert vraiment, même des mois plus tard, il n'y a rien qui puisse faire plus plaisir, non ?

(Mais n'empêche, qu'est-ce que je suis soulagée de l'avoir fini, celui-là. Du coup, j'ai mis en chantier direct un truc pour moi.)

Pour avoir un tricot facile "sans regarder", j'ai commencé la semaine dernière le pulll Emily de Kim Hargreaves, extrait de son premier livre, Heartfelt.

Pas mal d'adaptations nécessaires pour ajuster à ma laine plus épaisse, un peu de détricotage pour faire bonne mesure   pour trouver la bonne largeur, j'en suis arrivée à mi-hauteur du buste.

Mais en fin de compte, avec cette laine riche en mohair, je n'ai pas envie d'un pull chic, juste d'un gros pull doudou bien large comme celui de droite, paru dans Denim People.

Retour en pelote programmé !

Madame Zimmerman continue de me ravir. Le premier quart de bordure terminé, toujours sans couper le fil, elle nous explique dans son Stonington shawl comment continuer sur le second quart (en jaune) ET assembler avec le premier coin (en rouge) en un seul geste.

Tout simplement génial !

Et sinon, dans la série des petites choses de la vie, je suis genée depuis des semaines par des maux de tête et des migraines à répétition. Je me suis rendu compte fortuitement que ma vue avait baissé, ce que mon opticien a confirmé immédiatement.
Seulement, comme partout ailleurs, les ophtalmos de ma région (et même de ma région natale, à 500km) n'ont pas de RDV dispo avant 6 mois à 1 an...
Alors, entre continuer d'acheter une boite de paracétamol par semaine, ou renoncer au remboursement de la moitié du prix de mes verres, ai-je vraiment le choix ?

Edit de 10h: après filage navajo-ply à l'arrach', lavage, séchage, échantillonage et mesurage, 20,5 mailles aux 10cm quand le pull rayé se tricote en 21m. Youhou, je n'ai pas trop perdu la main !

Et sans calculs pour adapter la taille, ni changement d'échantillon, bref, un tricot débuté la semaine dernière pour conjurer le sort, et qui me va !

Et mine de rien, pas mal de détails techniques pour ce modèle en une pièce sans coutures: beaucoup de diminutions à répartir, des rangs raccourcis à la fin, et un point d'astrakan qui ne m'a pas laissé de bons souvenirs.

Une jolie pièce à porter en superposition, ultra-chaude grâce à son fil poilu utilisé en double, dont il me reste sans doute de quoi faire des "pulse-warmers" ou de petites mitaines.

Les petits boutons sont locaux, en bois peint avec motif gravé de feuille de Ginkgo.

C'est le genre de tricot qui requinque, et qui redonne de l'enthousiasme.

On récapitule: Boléro Sofia de Elle Tricote, aiguilles 5, cône de laine inconnue de chez Destocklaine.

Allez, au suivant !

Si je ne dois retenir qu'une chose de mes années de cours de maths (et d'ailleurs, je crois n'avoir retenu que ça... ), c'est la règle de 3. A ce stade du cardigan-manteau Ki-Nu, il a fallu passer par la calculette, à présent, je dois prendre une grande inspiration et attaquer la séparation des manches et du buste.

Ki-Nu, c'est un remix de Lady Kina et de Manu. Voir 2 messages plus bas pour les liens.

Et sinon, pour alterner avec ce jersey tout droit, je fais des triangles...

(un clic sur la photo pour lien)

Edit du lendemain: une fois les manches de Ki-Nu séparées du reste, j'ai pu l'essayer et ne rendre compte que c'est trop petit ! Me voilà donc revenue à la bande d'encolure...

Nouvel essayage du manteau rose par acquis de conscience, avant de tout détricoter.

Et là, gros doute: ce n'est pas si mal.

Mais en même temps, ce n'est pas vraiment bien. Trop long, ça, je confirme. Les manches aussi. La capuche trop volumineuse aussi.

Mais tout de même une jolie ligne, et alors, le coup fourré auquel je ne m'attendais pas de la part de cette laine: elle est tellement douce et souple sur la peau qu'on a envie de la porter tout de suite, et détricoter parait criminel.

(ah, tiens, un petit trou-trou sous la manche...)

En même temps, je sais que quand ce n'est "pas trop mal", au final, ça reste dans un placard. Ainsi la veste acidulée à manches courtes, jamais portée.

De toutes façons, si c'était une veste de prêt-à-porter essayée dans une boutique, je ne l'achèterais pas. Je pense que c'est un bon argument pour consolider ma décision.

Argument supplémentaire: la fjord fine tricotée en double a pile le bon échantillon pour ce joli pull à capuche ajouté depuis longtemps dans la file des projets (déjà conséquente, plus de 180 postulants)

Toujours aussi curieux une fois porté.

En fait, si je l'enfile comme un pull, c'est trop bizarre. Mais si je l'envisage comme une sorte de poncho à manches, eh bien, ce n'est pas si mal.

Ca me plaît même assez. Il fait très années 80 avec ces emmanchures démesurées.

Mais vue la largeur de l'encolure et le manque de poignets, je devrai trouver une grosse écharpe qui convienne, et je pense tricoter des manches à la Mustaavillaa avec les pelotes restantes.

Et lors de ces dernières semaines, j'ai cousu une petite veste en laine bouillie à la surjeteuse: comme d'habitude, 3 heures de réglages pour 30 minutes de couture...

Il s'agit du modèle 11 du livre Otona no couture. C'est déjà ma troisième version de ce patron, la première est restée dans le placard mais me sert de référence, la seconde n'a presque pas été portée, celle-ci me plaît davantage. Les poignets et le bas sont coupés à cru, j'ai par contre assemblé une parementure sur le col et les devants pour un peu plus de tenue.

J'ai appris une grande leçon de tournage de bois ce week-end: ça ne sert à rien de s'entêter, mieux vaut arrêter avant d'être découragée, ça ira mieux la prochaine fois.

Dimanche, j'ai visé trop haut: j'ai voulu faire un coquetier alors que je n'ai pas vraiment les accessoires pour. Ensuite, sur mon bout de bois déjà bien entamé, je me suis rabattue sur une fusaïole de fuseau, là encore, en n'étant pas vraiment équipée.

Résultat: une bonne galère, un perçage plus qu'approximatif, une tige dans un bout de baguette qui s'est avéré un peu tordu, et un fuseau pas équilibré et vraiment pas beau.

J'ai gâché un beau morceau de bois, avec en prime un joli noeud décoratif.

MAIS... il file d'enfer. Allez savoir...

Aujourd'hui, je m'y suis remise sans me prendre la tête, en voulant juste tournicoter 10 minutes parce que j'étais déjà en tenue de bricolage.

Et hop, en une trentaine de minute, les exercices d'échauffement étaient faits, et j'avais pondu:

une yarn gauge !

Elle accroche un peu, cette chute de baguette inconnue (manche à balai ?) faisait des copeaux laissant présager un résineux, et je n'avais pas de papiers de verre assez fin.

Mais la malédiction du dimanche semble levée, et dorénavant, je n'insisterai pas quand je n'arriverai à rien.

J'ai aussi profité de cet été indien étonnant pour filer dans le jardin la laine de mon projet-mystère au crochet. Un vrai bonheur à travailler, ce BFL de chez Florence (coloris verts et bleus). L'écheveau rose-beige violet a été teint dans une chute de la Lainière, quelle différence ! Florence gagne haut la main avec ses fibres régulières, qui ont juste la bonne cohésion, pour un résultat parfait sans effort.

Et après avoir dû refaire tout un côté de l'étole Seraphin, j'ai terminé l'assemblage, et commencé les finitions en i-cord. Ce modèle ressemble à un cours de "tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la i-cord".

On doit enchaîner une i-cord sur maille en attente, et une i-cord sur lisière terminée, sur près de 3m de long.

Mais moi, la i-cord, j'adore ça.

Alors qu'il gèle la nuit et qu'il faut gratter le pare-brise pour aller travailler, dans le nord, on pouvait aujourd'hui rester dans le jardin sans gros pull, lunettes de soleil obligatoires.

(le paquet de copies, c'est juste pour le fun, hein...)

Et histoire de profiter à fond de ce soleil, j'ai attaqué les finitions de mon écharpe au crochet. Un point de feston tout simple avec une laine contrastante, dont j'ai finalement viré les parties violettes, pour éviter les répétitions de couleurs avec les hexagones.

Rapide et en tous points conforme à ce que je voulais, un projet qui m'a enthousiasmée, et qui donne envie de récidiver avec d'autres tailles de laines et de crochets.

Juste une question aux habituées: une pièce au crochet, ça se bloque ?

Arrivé ce matin en colissimo, assemblé en moins d'une heure , domestiqué en une minute.
Même avec du suffolk pourri, comme dirait Carole  

Rouet Fantasia de Kromski, version vernie, avec le truc génial de l'épinglier qui fait "klouc"
Forcément commandé chez Alysse Créations

Je vais écrire un truc complétèment cu-cul, là, mais ce "klouc", ça me donne l'impression que le rouet me parle, du style: "ok, c'est bon, je suis prêt, éclate-toi".

Mais, là, l'autre, y fait un peu la gueule...

T'en fais pas, mon Loulou, j'aurai toujours besoin d'un rouet casse-coup, qui sait se tenir bien tranquille en voiture avec sa ceinture de sécurité, qui est sympa avec les débutants et qui peut avaler 150g de laine sur ses grosses bobines.

Mais dans l'immédiat, je vais quand même jouer avec mon nouveau pote.

Klouc !

Quand on aime le travail manuel, on sait qu'on a toujours des choses à apprendre, mais on l'oublie parfois, pour se livrer au simple plaisir de tricoter du jersey ou de filer de la laine avec sa technique préférée. On reste dans sa zone de confort.

Mais de temps en temps, le visionnage d'une vidéo ou la lecture d'une article donne envie de sortir de ce que l'on maitrise.

Ca a été mon cas cet après-midi, grâce à la vidéo "spinning cotton" de Stephenie Gaustad. J'avais regardé le premier fichier sans trop avoir envie de m'y mettre, j'avais juste apprécié le ton super-cool de la prof, en me disant que franchement ça n'avait pas l'air facile.

Et quand j'ai regardé la partie sur les fuseaux, j'ai eu immédiatement envie de tenter le coup. J'ai choisi un fuseau rapide, celui qui semblait se rapprocher le plus d'un fuseau à coton, et après quelques mètres, j'ai eu une révélation.

La gestuelle est différente de tout ce que j'ai pu essayer auparavant, les réactions de la fibre très surprenantes, et les sensations clairement addictives.

Le mèche attendait son tour dans mon stock de fibre depuis des années, je l'avais commandée aux Laines du Mouchon quand j'ai commencé à filer sur mon premier rouet, en juillet 2006 !

Depuis, le fuseau s'est rempli trois fois plus, et je crois même avoir une petite ampoule qui commence à s'installer sur le majeur...

Bref, je kiffe !

Edit de 21h30: quand je vous disais que c'était addictif...

Après des semaines d'atermoiements, la veste moutarde Twigs and Willows est terminée.

Je l'ai voulue avec un peu de "positive ease", parce que j'ai déjà tricoté cette qualité qui avait un peu rétréci lors d'un des lavages. Donc je me suis laissé de la marge.

Elle n'est pas parfaite: les emmanchures auraient pu être positionnées un peu plus haut, la laine est un peu trop épaisse à mon goût pour les motifs délicats de l'encolure, et je ne suis complètement convaincue par les boutons.

Mais elle est chaude et très confortable. La couleur est très mal rendue par les photos, il s'agit d'un très beau moutarde nuancé.

Laine Cascade Eco+ de l'Echapée Laine

Et cette semaine, les effets de The Great British sewing bee ont commencé à se faire sentir. Face à la machine à coudre, je suis devenue à la fois plus aventureuse et plus exigeante.

Plus aventureuse, car j'ai osé tailler dans un drap ancien chiné, un lourd coton moelleux et au tombé incomparable. Pour y coudre une chemise de nuit d'une absolue délectation à porter. J'ai tout de même ajouté un biais fleuri et des boutons colorés, pour ne pas avoir l'impression de dormir dans ma blouse de TP !

Dans la foulée, j'ai commencé un chemisier tout simple, et dans un premier temps, je suis revenue à mes mauvaises habitudes de bidouillage pour faire coller le pied de col à l'encolure, malgré deux bons cm de décallage.

J'ai finalement décidé de tailler un nouveau col, d'entoiler dans les règles, pour repartir sur de bonnes bases.

C'est bien la première fois que je suis contente d'utiliser le découvit !

Ces deux patrons viennent du livre La couture Nature, qui est une mine.