Voici deux nouvelles pièces cousues en quelques heures, pour regarnir mon tiroir de hauts à manches longues. 

Pour ce premier modèle, l'idée est venue chez Jules, il y a quelques jours, au moment des soldes. Pendant que j'attendais hors des cabines d'essayage, j'ai repéré un pull de la nouvelle collection, et mes neurones se sont tout de suite mis au boulot. 

Patron: Jussie de Blousette rose, déjà cousu deux fois et porté assiduement. Taille 5, assemblage au bord du tissu avec des marges de coutures de 2cm (donc une taille 5 agrandie un peu partout, car mes tissus étaient peu élastiques)

Un coupon de marinière du stock + une chute de jersey moutarde + deux boutons orphelins du stock

J'ai utilisé les repères d'assemblage des manches pour placer la découpe de l'empiècement.

Rayures + moutarde = c'est un peu une compil' de tout ce que j'aime !!

Les rubans de sergé de la bande de boutonnage ont été remplacés par un morceau de tissu dans le sens du droit fil. J'ai utilisé une bande de mon tissu principal coupé dans le sens de l'élasticité pour remplacer le biais d'encolure.

Le second t-shirt n'a vraiment rien de spectaculaire, le tissu n'est pas terrible, très synthétique, mais d'une couleur qui convenait. Car mon objectif était simplement de pouvoir le porter sous un t-shirt à manches courtes, en attendant l'été. 

(le tissu qui colle et qui boudine...)

Modèle Briac à encolure ronde dégagée, taille 44 sans modifications. Livre "Coudre le stretch" de Marie Poisson

Il ne manque plus qu'une chemise à carreaux, et on fait un "back to the future" dans les années 90...

Je peux maintenant affiner mon avis sur la surjeteuse Element by Pfaff 1450 OL. J'ai cousu trois pièces, et je commence à maitriser la pédale, que je trouvais assez sèche au départ. J'arrive beaucoup mieux à doser la vitesse, tout roule. 

Le réglage du différentiel est très précis, les points obtenus sont très beaux. Ma seule petite réserve reste donc sur le niveau sonore de la machine, qui n'est pas plus élevé que sur ma machine précédente, simplement dans une fréquence un peu plus haute. Pour le reste, c'est une machine facile à utiliser, stable et pratique, je vois nettement la différence avec ma Quigg un peu fatiguée.

Si ce n'est pas un nounours heureux de vivre, je ne sais pas quoi faire !

La photo est très mal exposée, mais les tricoteuses attentives auront deviné la destination de ces quatre boules de mohair. Eh oui, mon Birch aura cette couleur entre le bordeau et le violet. Juste le genre de couleur que je cherchais.

Comme ce fil est plus épais de la laine recommandée, je pense que la pelote supplémentaire sera nécessaire.

Dans le magasin , j'ai rencontré Delphine, qui était en route pour le premier Tricot-thé à Lille. Elle a aussi trouvé son bonheur, son Birch sera d'un très beau bleu-vert.

Vous trouverez sur le côté le lien vers le site consacré aux rencontres Tricot-thé. Ce premier contact a permis de faire connaissance et d'organiser la campagne de communication (rien que ça), puisque plusieurs commerçants acceptent de placer des affiches dans leur vitrine. Il y a apparemment beaucoup de clientes des magasins de laine qui recherchent d'autres personnes pouvant leur donner un petit coup de main sur des techniques qu'elles ne maîtrisent pas bien. Bref, notre petit groupe ne demande qu'à s'étoffer !

J'ai choisi un modèle gratuit, tout simple, qui permet de tricoter sans réfléchir et d'aller au bout de ses pelotes.

La forme arrondie des pointes permet apparemment au châle de s'enrouler parfaitement autour du buste. Les pointes sont à peine assez longues pour que je puisse les nouer, mais avec une épingle ou un pic en bois, je vais pouvoir porter ce châle à la manière traditionnelle.

Pure laine écrue sans étiquette de chez Destocklaines, laine à chaussettes multicolore Scheepjeswol Invicta coloris.

La bordure du haut "tire" légèrement avant blocage, peut-être que des augmentations par jetés auraient donné plus de souplesse que les augmentations intercalaires. A noter pour une prochaine fois: quand je vois certaines versions unies sur la page Ravelry, je me dis que ce modèle serait drôlement chouette dans une laine filée main de couleur naturelle.

Le fuseau du week-end est suspendu, fusaïole haute, en poirier et hêtre, et pèse 28 grammes.

Et pour l'instant, je n'arrive pas à choisir dans quel sens fixer la fusaïole (à laquelle il manque encore la petite encoche pour le passage de la laine). Le test en rotation ne montre pas de différence de comportement, c'est donc l'esthétique qui va primer.

Un avis ?

Un petit fuseau turc en bois de genèvrier est sorti de l'atelier.

21 grammes sur la balance, et les belles nuances du bois de cade.

On dirait bien que c'est mon dernier fuseau intégralement en genèvrier, j'ai cassé toutes les autres tiges lors du tournage. Le prochain réalisé dans ce bois aura sans doute une tige en érable sycomore, les deux essences semblent bien s'accorder.

Et ce week-end, j'ai monté sur le tour un morceau d'if, dans lequel se cachait un joli fuseau russe. Il reste à lui fabriquer un bol assorti.

Et sinon, je me sépare de mon EeePC, 4Go, écran 7 pouces, OS linux d'origine, Open office, Mozilla, ... installés. Il est en parfait état, dans sa boite, avec livret, prise de chargeur, housse d'origine. Prises usb, lecteur carte smart, wifi, webcam. 80 euros. Contactez-moi si vous êtes intéressé(e).  VENDU

Du jersey, de grosses aiguilles, des rayures de largeur variable, un fil ultra-léger, des teintes douces.

Ce tricot m'a beaucoup plu, il est monté rapidement car j'avais toujours envie d'arriver au changement de couleur suivant. Et comme ce fil poilu réagit très bien au "lien crachouilli", je n'ai eu que deux fils à rentrer, au rang de montage et au rang de rabattage.

Un fil tellement léger que cette grande étole peut sans problème tenir dans un col de manteau, avant d'être dépliée sur les épaules.

Un grand merci à Phil, le roi de la photo dynamique... et floue...

Mais alors là, pour le coup, on peut dire que j'avais prévu de la marge lors de l'achat des pelotes. Carrément trois fois trop, puisqu'une de pelote de chaque teinte a suffi. Je me retrouve avec 5 pelotes de trop et pas envie de rester dans les mêmes couleurs. Donc si elles intéressent quelqu'un...

Elles sont toutes neuves, sans odeur, il y a deux pelotes de gris "souris", deux de marron glacé "poivre" et une de beige "gazelle". Qualité Phil light, 53% acrylique, 29%polyamide, 18% laine. 287m pour 50 grammes.

Je demande 10 euros pour le lot. Prévoir en plus un envoi en colissimo à 5,70, ou en Mondial relay à 4,30. Remise en main propre possible sur le Nord de la France. VENDU

La bobine de laine violette est devenue une grosse pelote moelleuse, le tricot est en route.

Pour mettre en valeur les variations de teintes de la pelote rose, j'ai choisi le châle Daybreak de Stephen West. C'est un modèle facile à suivre, et l'arrondi se dessine joliment dès les premiers rangs. J'attends les premières rayures pour voir si le jeux des couleurs sera aussi chouette que dans mon imagination.

Dernièrement, j'ai eu envie de ressortir la machine à coudre, en tombant sur des rouleaux soldés chez Toto, à 80% de laine vierge.

J'ai commencé par une pièce ultra-simple, histoire de trouver mes marques avec ce lainage un peu épais. Il s'agit d'un snood inspiré d'un accessoire que j'ai repéré sur une copine. La créatrice n'avait plus de couleurs qui me plaisaient en stock, j'ai donc décidé d'essayer une version maison.

Hyper douillet, très chaud et amusant à draper de plein de manières différentes.

Et voilà, j'ai attaqué le second coupon, un beau coloris moutarde, avec un patron Burda du magazine de janvier 2011.

Je prends le temps d'essayer régulièrement la veste en cours de route, j'ai déjà corrigé un peu la largeur des manches, et j'ai compris l'utilité de "soutenir les têtes de manches" avec ce modèle.

Ici le lien vers l'article de Thread and needles qui a été, pour moi, une révélation.

Avant de me lancer dans un nouveau projet, j'ai monté une courte chaîne avec des restes de coton à tricoter, et j'ai décidé de m'amuser à tester quelques techniques du livre " The weaver's idea book".

Donc il y a eu:

des bouclettes de tissu éponge et des points façonnés au crochet

des jours échelle et des jeux de couleurs

des motifs en deux tons

et des points gaufrés.

Pourtant ce métier à tisser parait hyper basique au premier regard, mais les possibilités semblent infinies.

Certains de ces carrés deviendront sans doute, après passage à la surjeteuse, des lingettes démaquillantes de taille bizarre...

Des fois, il faut se faire un cadeau qui déchire !

Et comme je prévois le début d'une nouvelle addiction, tant qu'à faire, j'ai pris aussi le nuancier, hein...

Par contre je ne m'attendais pas à une mêche aussi fine pour les galettes de Plötulopi. Ca va être drôle de tester cette laine même pas filée, qu'on tricote directement.

Le tout commandé chez TrIScotte: service parfait, réponses quasi immédiates de Christine face à mes hésitations de novice en laine islandaise.

Ah, si seulement on pouvait aussi y commander des triscottes...

La même association de bois, des formes simples, pour un petit fuseau léger et très rapide.

16 grammes, 23 cm et une inertie incroyable pour un si petit modèle.

La cire fait bien ressortir le grain si caractéristique du wengue, un bois qui balance des copeaux en forme d'échardes dans tous les coins de l'atelier, mais qui prend ensuite une belle surface lustrée lors des finitions.

Lors du mémorable "Spinning and knitting and naldinding week-end", les filles m'on aidée à trouver la bonne couleur pour aller avec la mèche de mérinos Hot lips filée l'été dernier.

Le métrage est un peu juste pour un accessoire, mais parfait pour une écharpe ou un châle rayé.

Je visais donc une teinte approchant ma galette de Plotulopi prune (au premier plan), j'ai commencé par une teinture classique à la seringue, sous cellophane.

Il restait trop de zones blanches, je voulais une teinte bien saturée qui ait du répondant, face aux roses, oranges et parmes de la première pelote.

Deuxième passage à la marmite, cette fois en immersion, avec un peu de violet.

Bingo, c'est ce que je voulais. Voilà une technique efficace et économique en teinture qui mérite que j'y revienne.

 Entre-temps, un carton de bois est arrivé à la maison, contenant ma première commande de pièces coupées sur mesure.

 L'un des morceaux est déjà passé sur le tour.

Petit teasing, ce fuseau n'a pas encore son bol assorti, il restera donc discret mais nous montre quand même son grain de peau...

ah, les petits yeux de l'érable moucheté...
(son nom en anglais est drôlement plus parlant: bird's eyes mapple).

Ces derniers jours, jai aussi tourné deux bols en if et un grand fuseau russe, pour accompagner le fuseau de poche.

 Du plus sobre au plus travaillé, la gamme des derniers sortis de l'atelier.

Le châle Ashby a une construction un peu bizarre, il faut du coup le bloquer sévèrement pour lui donner une forme en triangle.

Ses proportions sont assez déroutantes, je n'ai pas encore trouvé comment le porter pour que ce soit à la fois beau et pratique.

Une chose est sûre: il est GRAND !

Mon Ashby est le résultat d'une longue histoire: de la mèche de Coriedale orange vif surteinte en rouge, cardée avec du coriedale blanc teint à la seringue en rouge, jaune et marron. Toutes les fibres viennent des Laines du Mouchon, il y en a pour 300 grammes au total (et pas mal de rab' non filé, qui pourra être intégré à d'autres projets)

Filage sur le rouet Fantasia, petit poulie standard, en laissant la fibre décider à quelle épaisseur elle voulait être filée.

La partie tricot n'a pas pris plus d'un mois, alors que la première mèche a été achetée en août 2006 !

Cette semaine, j'ai aussi filé la mèche teinte en violet: rien de tel que le rythme du rouet quand on revient du boulot bien trop tard, avec la tête saturée des bruits de conversation.

 Les deux bobines de célibataires...

... et le retors tout simple, fait ce matin en buvant le premier thé de la journée.

Le programme idéal pour se ressourcer.

Le poids total n'est pas bien impressionnant, mais le métrage assez conséquent.

Tout a été filé au fuseau, et retordu au rouet (petite gorge de la poulie rapide, pour donner une idée de la torsion assez considérable à donner à cette fibre très courte). J'ai refait un essai de filage au rouet de célibataire, mais rien à faire, c'est la galère alors qu'au fuseau, c'est un vrai plaisir.

Au premier plan, un peu de mèche brute avant cuisson: la différence est spectaculaire avec la pelote qui a été bouillie (j'ai fait simple, 20 minutes dans l'eau additionnée de bicarbonate de soude, 1 càs bombée pour 3 litres d'eau.)

Et j'ai une idée plutôt précise de ce que je veux en faire. D'ailleurs, du renfort est attendu côté équipement d'ici quelques jours...

Le corps du gilet Twigs and willows est terminé, les épaules assemblées à trois aiguilles, et les proportions sont bonnes.

En furetant de sites de patrons en blogs de couture, j'ai suivi un lien vers les vidéos de The Great British sewing bee, et en 3 minutes, j'étais conquise.

C'est comme Top chef (d'après ce qu'on m'en a dit, jamais regardé) mais pour la couture. Et c'est génial ! Bon esprit entre les concurrents, personnalités attachantes, attitude bienveillante du jury, c'est la meilleure manière de faire passer un assemblage de manche sur un gilet qui s'éternise !

Donc si tout va bien, le gilet Twigs and Willows sera terminé aujourd'hui, si j'ai assez de persévérence pour coudre les boutons...

Et en parallèle, le projet en bois a bien avancé. Je cherche à fabriquer une charkha, en partant des plans publiés dans Spin off en hiver 1996. Le fichier est téléchargeable gratuitement sur le site d'Interweave knits.

J'ai tourné les deux roues, la plus petite comporte deux gorges et accueillera deux courroies, elle a pour fonction d'accélerer la rotation du fuseau.

Le fuseau est constitué sur la base d'une aiguille à tricoter double pointe n°2,5 (j'en avais une orpheline), je verrai à l'usage s'il vaut mieux une aiguille n°3.

La mini poulie (9mm de diamètre !) et la fusaïole sont ajustées précisément, et tiennent fermement sans colle sur l'aiguille. Et je suis assez contente de la forme de la fusaoïle, on dirait une minuscule soucoupe volante. 

Il reste encore beaucoup de travail, mais c'est un projet enthousiasmant que je compte bien mener à terme.

Récemment, une copine m'a demandé ce qui m'avait donné envie de faire du tissage, et sur le coup, j'avais été incapable de répondre. Ca m'est revenu deux jours plus tard: c'est en regardant une vidéo de Rita Buchanan, In praise of simple cloth. On y voit une couverture SU-BLIME en laine filée main et tissée, feutrée, douillette et aux couleurs profondes.

C'était fait, ma curiosité était piquée, et je crois avoir commandé un métier 2 à 3 semaines plus tard.

Cette réflexion m'a redonné envie de tisser une grande couverture. Et pour contraster avec la rigueur mathématique des torchons de la semaine dernière, j'ai voulu essayer de toucher du doigt la technique du tissage Saori.

D'après ce que j'ai compris, c'est une manière de mélanger tissage et philosophie zen, en laissant l'inspiration du moment s'exprimer, en utilisant toutes sortes de matières et de textures, en n'ayant pas peur de laisser des imperfections dans son tissu.

J'ai fait le tour de mes boites de laines, j'ai collecté tous mes restes dans les tons naturels, gris et beige, et j'ai commencé à monter une chaine ambitieuse, car prévue pour un tissage en double largeur.

A un moment, ça ressemblait à ça.

Et ça a été le début de la galère. J'ai utilisé des laines d'élasticités très différentes, je me suis retrouvée à devoir gérer des problèmes de tension insolubles, à mon niveau.

Quand j'ai pu enfin commencer à tisser, les laines poilues se sont accrochées entre elles à chaque passage du peigne. Après avoir laborieusement réussi à faire 8 à 12 passages de navette, j'ai ouvert mon tissage, et j'ai réalisé que ce n'était PAS DU TOUT tissé en double largeur.

A un moment, il faut arrêter de s'entêter ! Les problèmes techniques avaient clairement pris le dessus sur le plaisir du tissage.

Donc j'ai démonté ma chaîne, supprimé les fils problématiques, remonté une chaine simple. Et je me suis dit qu'une couverture formée de deux panneaux cousus, c'était bien aussi...

Et là le plaisir est revenu.

Avec en plus un sentiment de grande liberté. Tous ces bouts de chaine mis au rebut sont parfaits pour les nombreux changements de matière que j'avais en tête. Il me suffit de piocher dans le tas, en cherchant à créer des contrastes de matières.

Certains fils sont passés à la main, sans utilisation de navette, ce qui donne la sensation unique de faire corps avec son tissage. Et j'essaie des trucs...

Tout ça pour constater une chose: quand j'ai commencé à tisser, je me suis dit que je voulais absolument éviter l'effet "tissage pur jus Larzac 1972". Là, je suis en plein dedans, et j'y prends un plaisir pas possible !

En parallèle, je compte bien mettre à profit le grand pont du 8 mai pour concrétiser ma petite charkha.

Ca vaut la peine de rôder dans les rayons de fournitures de beaux-arts, ce chevalet de voyage est pile ce qu'il me fallait.

Le gilet vert bambou est terminé (disons plutôt que j'abandonne l'idée de finitions parfaites, et que je me persuade que la bande de zip ne gondole presque pas...)

Je me suis donc autorisée à commencer le projet suivant, sans fermeture éclair à coudre. Il s'agira, si tout va bien, d'un mélange de deux modèles Phildar, parus dans les catalogues irlandais des hivers précédent. Le modèle de gauche pour les motifs de torsades ( il a déjà été ralisé par de nombreuses tricoteuses, j'espère ne pas abandonner comme Val ), avec une capuche comme le modèle de droite. Je pense faire une encolure moins profonde, il faudra que je calcule précisément.

J'ai choisi le fil parmi mes stocks: il s'agit d'un fil Pingouin, qualité Carnac, trouvé il y a plusieurs mois à la Lainière de Wazemmes. C'est un mélange laine-acrylique, vieux rose avec de  petites boucles lavande. Il accroche un peu sur les aiguilles. J'attends encore un peu pour juger si les torsades seront assez visibles avant d'arrêter mon choix définitivement.

Une vue de l'échantillon:

En parallèle, j'ai repris l'étole noire, qui devrait être très soyeuse. Sophie, que j'ai rencontrée vendredi dernier, m'a assurée qu'on finit par mémoriser le motif... Je n'en suis pas encore là.  (k1-yo-k1...)

Ps: y a-t-il un secret bien gardé pour coudre proprement un zip sur un tricot ??? Si quelqu'un sait ...

Je reviens du salon "Plaisirs créatifs", à Lille, où j'ai fait la connaissance de Sophie, qui m'avait contactée via le blog. Nous avons discuté d'un projet de création d'un café-tricot sur Lille. Nous avons pu rencontrer sur le salon la responsable Phildar de la région, qui est partante pour nous soutenir. Elle nous a même offert plein de petits cadeaux: un kit avec des aiguilles et deux pelotes, normalement en vente sur le stand, et un stylo au nom de la marque (je vais pouvoir frimer devant les copines au lycée).

J'en ai profité pour compléter ma collection de catalogues de modèles, et j'ai trouvé l'Encyclopédie des ouvrages de dames, qui m'avait été recommandée par les habituées du forum de Ltricotte. Ça me rappelle les vieux livres de ma Mamie, écrits petits et avec des dessins au trait. Un rapide coup d'oeil, et je tombe d'accord avec les tricoteuses qui m'en avaient parlé: ce petit livre est une mine d'or !

S'il y a des lectrices de ce blog intéressées par le lancement d'un café-tricot sur Lille, faites-vous connaître ! On vous attend ! ;-)

...la partie la plus intéressante du tricot: les quatre bandes de montage de la fermeture éclair.

Courage, le gilet sera peut-être terminé pour la rentrée: comme les enfants, je vais pouvoir étrenner un nouvel habit devant mes petits camarades... on dit des collègues, à mon âge !

Je suis tombée en admiration devant le petit sac feutré réalisé par Marie. J'avais déjà repéré la technique sur le site de Sandrine, et j'ai bien envie d'essayer à mon tour.

Il y a enfin un rayon de soleil, l'après-midi va être consacrée au jardinage. Le potager a bien besoin d'une remise en ordre, et 50 plants de poireaux attendent d'être repiqués.

Le col du gilet vert suit son petit bonhomme de chemin, il restera quatre bandes de montage du zip à tricoter, et je passerai aux coutures. Je crois que ce sera difficile de trouver une fermeture éclair à double zip dans la bonne couleur et la bonne longueur.

Je me suis décidée à détricoter un pull qui dort depuis 3 ou 4 ans dans le placard, porté seulement 2 fois, qui ne m'a jamais vraiment plu. J'ai donc récupéré l'équivalent de 7 ou 8 pelotes d'un fil noir poilu, que Bergère de France n'a fabriqué qu'une année.

Je pense en faire une étole en point ajouré, sans doute à partir d'un des modèles du site Lionbrand.

Enfin, je suis allée chercher le dernier numéro de Véréna, et je suis un peu déçue. Peu de modèle me plaisent, à part ce gilet croisé.

Et quelle idée ont eu les rédacteurs de remplacer des pages de modèles par des articles sur les parfums et les produits de maquillage! Si je veux lire ce genre d'article, il y a des dizaines d'autres magazines pour ça !

...au tricot-thé. Avec nos petits ouvrages. Le mien, c'est le pull Marc du site Knitty, en rouge avec des rayures noires et grises. J'ai démarré ce tricot simple comme tout pour pouvoir participer aux discussions sans passer mon temps à compter des jetés et des mailles ensemble. Ce sera un gros pull d'hiver sûrement agréable à porter. Il est tricoté dans une mélange laine-acrylique assez gros, en aiguille n°4.

Mon Birch est commencé, mais pas encore photographiable. Comme je ne me fais pas aux aiguilles circulaires, j'ai réussi à caser les 299 mailles sur une aiguille droite, mais c'est tellement serré qu'on dirait un bidule à enlever la poussière (impossible de retrouver le mot...)

Et puis, je suis passée à la Lainière de Wazemmes avant le rendez-vous. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!!! Il y a eu un arrivage d'un mélange laine et soie, dans des tons de beige, brun, crême, gris perle, rose, bleu tendre. Super super super doux, juste dans la grosseur de fil que j'adore. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!!!   Et puis des fils bouclette, comme l'astrakan de Phildar pour le cache-coeur déjà repéré par Val et Annabel. Aaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!

J'ai pô craqué, mais j'ai failli....

...c'était un petit sac pour emporter mon tricot, quand on va voir les copines au tricot-thé. Alors, pour fêter les vacances, j'ai installé la machine à coudre, farfouillé dans les stocks de coupons de tissus ( presque aussi volumineux que le stock de laine ), et j'ai fait ça :

Je me suis basée sur la longueur des aiguilles en bambou, pour que ça tienne juste, avec une pelote et le tricot en cours. Il me reste à laver le sac pour enlever les traces de craie, et espérer que le lin ne va pas rétrécir.

Du côté des finitions de Marc, je me bafferais. Je n'ai pas acheté assez de ruban pour faire l'encolure, qui sera pressionée depuis l'épaule. Du coup, je n'ai pas le courage d'attaquer les coutures. Il faut que je me remue !

Je dois être la seule tricot-bloggeuse à n'avoir jamais feuilleté ce magazine.

Eh bien oui, j'avoue, il ne m'avait pas tentée. Mais là, qu'est-ce que je découvre ? Il est plein de modèles Rowan, repérés sur les blogs anglo-saxons. Et moi, pauvre petite bouseuse, du fond de ma campagne, je n'aurais jamais cru pouvoir ainsi toucher du doigt la grandeur !!...

Bon, trêve de plaisanterie, je suis drôlement contente d'avoir trouvé ces explications, sans devoir commander à l'étranger. Et en plus, en français.

Dans la série des petits plats tout simples qui ont fait leurs preuves...et celui-là, je l'ai raté. Le matafan est un plat savoyard, qu'on peut appeler aussi matefaim, parce que ça nourrit son homme.

La base est une pâte à crêpes, un peu plus épaisse que d'habitude. Pour 4 personnes, par exemple, 200g de farine, 2 oeufs et du lait, de la bière ou de l'eau. Saler et poivrer.

On verse cette pâte dans une grande poêle antiadhésive, et on laisse cuire sur une seule face, à feu doux, sans rien toucher. Pour 4 personnes, mieux vaut cuire en deux fois le saladier de pâte. Quand le dessus de la pâte est figé, on fait glisser cette grosse crêpe sur une tôle ou dans un plat à tarte, la face cuite en dessous.

On garnit le dessus avec ce qu'on aime, et plus généralement ce qu'on trouve dans le frigo: ici, une échalote émincée + des champignons de Paris légèrement réduits à la pôele + des lanières de jambon de Parme. Mais là, on laisse libre cours à ses envies.

Le tout est de terminer avec du fromage au choix, emietté ou rapé, sur le dessus. On passe 10 à 15 minutes à four moyen, le temps de préparer la salade. Et c'est magique, ça gonfle comme un soufflé...sauf que ce coup-ci, non...

Je suis à nouveau en communication avec le mooonnnnde !

Tout fonctionne, et comme on n'avait pas le temps de le faire nous même, on a fait paramétrer l'ordi par l'assembleur. Merveille des merveilles, on branche, ça marche !

Il faut que je m'habitue à l'environnement Windows XP. Par rapport à la version précédente, je trouve les icones un peu gadget, style Disney club, mais c'est beaucoup plus intuitif et convivial.

A présent, des nouvelles du front.

(à dire avec la voix nasillarde d'un vieux poste de radio): Les patates poussent dans le nord de la France, je répète, les patates poussent dans le nord de la France.

Traduction: le colis d'Amazone est en route pour ... Amazone, avec la mention "colis non réclamé". Sachant qu'il y a toujours eu quelqu'un à la maison à l'heure de la factrice, sachant qu'on n'a trouvé aucun avis de passage dans la boite aux lettres...Quand je pense que lundi, le colis était dans le centre de tri tout près de chez moi...

Quelle bande de patates...

Finalement, comme Amazone ne renvoit pas les colis, ma commande est annulée et me sera remboursée quand le paquet leur reviendra. N'empêche que j'ai pas mes cadeaux !!! :-(((

Et comme j'avais commandé Scarf style pour réaliser un poncho à manches bien chaud pour la fin de l'hiver, je crois je vais laisser tomber pour l'instant. Ce sera trop tard pour cette année.

Durant ces quelques jours, j'ai réalisé les cordelettes pour attacher les côtés de Rivendell. J'ai lu attentivement tous vos conseils au sujet du tricotin. J'ai finalement opté pour la technique de la cordelière tricotée aux aiguilles, la I-cord des anglo-saxons, que Catou m'a très clairement expliqué dans un mail plein de gentillesse.

Et là, attention, j'ai goûté à une nouvelle drogue. C'est totalement addictif ! Pas moyen de s'arrêter !

Toutes les pièces sont terminées, il faut passer à la pénible étape des coutures. Et sur ce modèle, il y en a beaucoup.

Les étapes du kitty bed, maintenant. Le voici avant feutrage, on dirait plutôt un bonnet pour le Géant Vert.

Passage en machine à 60°C. Je l'ai emballé dans une taie d'oreiller, dont il s'est gaillardement échappé pendant la lessive. Si bien qu'en vidant la machine, je ne retrouvais pas ce grand dmachin mou et informe. Et soudain, des cris d'étonnement et de contentement ! Il avait rétrécit d'un bon tiers, et la matière était méconnaissable. Trop trop TROP GENIAL !!! ( je me répète, là ).

Le voici quelques instants plus tard en train de sécher sur un coffre à linge retourné. Vous remarquerez sur la gauche la destinataire qui fait semblant de ne rien voir, mais qui surveille les opérations du coin de l'oeil.

Les bords ne seront pas très hauts, car la corbeille à linge est un peu trop large, mais c'est le seul objet sur lequel je pouvais bloquer le kitty bed.

Ahh, c'est bon de retrouver son douillet petit blog et de vous écrire.

A très bientôt.  ;-)

Super moelleux, gonflant et très très doux, c'est l'échantillon en laine Sèvres, pour le polo de bébé. La texture est telle que je l'espérais, le fil a une épaisseur un peu irrégulière qui lui donne beaucoup de charme, mais pas de bol, les proportions de l'échantillon ne correspondent pas du tout. Il faudra tout recalculer...

Ah oui, au fait, son nom de code sera Baby Boy.

Carnac est enfin terminé, juste à temps pour le méga tricot-thé de demain ( on sera plein !).

Comme le cache-coeur bleu, je le trouve un tout petit peu trop court, mais ce n'est pas catastrophique. Habituellement, mes pull à motifs Aran sont très grands, ce petit pull ajusté fait un bon contrepoids. Maintenant, il faut que je trouve quoi faire des 8 pelotes restantes: comme c'était un fil discontinu, j'en avais pris 16 pelotes, pensant que les torsades seraient voraces. Et me voilà à la tête d'un stock plus que conséquent.

Mais quand même, je dois remettre en question mes mesures de hauteur de buste. J'ai défait le haut du dos du gilet Rivendell pour lui ajouter quelques centimètres.

Toujours pas de coutures sur le polo Baby Boy, pourtant, vous avez raison, il y en a si peu ! Quand j'aurai choisi les boutons, je m'y mettrai. Avec les deux pelotes restantes, j'avais pensé faire un bonnet assorti, mais l'épaisseur du fil me semble un peu excessive. J'ai donc démarré une couverture toute simple, avc bordures au point de riz, qui pourra même servir plus longtemps que le polo taille 3 mois.