Parce que je dois avoir mon ordinateur portable avec moi au travail (impossible de travailler durablement avec une souris, même ergonomique, à cause de cette satanée tendinite) et que ses 2 kilos 600 commençaient à peser bien lourd dans mon sac,  j'ai finalement craqué cette semaine pour un tout petit pc de moins d'un kilo.

C'est marrant, il y a plusieurs années, j'avais eu l'ancêtre de cet eeebook, il s'appelait eeepc à l'époque, et à part du traitement de texte (et un peu de surf, à condition d'avoir de très bons yeux), on ne pouvait pas faire grand-chose. J'avais fini par le revendre un peu plus tard.

J'ai farfouillé à la recherche d'une housse dans le commerce, je n'ai pas trouvé mon bonheur à des prix abordables. J'ai donc sorti mes chutes de tissus, et j'ai cousu ma housse uniquement à partir du stock.

Bon, dans les émissions de télé, les candidats doivent coudre un manteau en 5h, j'ai bien dû passer 3 heures sur ce tout petit ouvrage. Après lavage, j'ai trouvé que ma pose de biais n'était pas satisfaisante, j'ai démonté et recousu avec la technique du "stitch in the ditch" (aucune idée du terme en français). On voit d'ailleurs encore sur le biais la trace des coutures défaites.

Le tissu extérieur est une bâche très épaisse en coton. Il vient du démontage de ma toile de manteau kantha. Pour l'intérieur, j'ai utilisé un petit coupon de satin japonais du stock. Et j'ai assemblé quelques chutes de molleton à patchwork pour donner de l'épaisseur à ma pochette. Le biais était aussi dans mes stocks, zéro euro de dépense pour cette petite couture.

Mon regret: n'avoir pas fait attention au placement des motifs: aucun des jolis oiseaux n'apparait en entier sur le rabat.

Et finalement, je trouve que c'est bien plus gratifiant de coudre en 3 heures une pochette sur mesure aux coutures robustes, qu'un manteau sans doublure aux finitions faites dans l'urgence...

C'est un projet dont je rêvais depuis des mois, le voici concrétisé.

Il a été réalisé en moins de 4 semaines, et ça aurait pu être beaucoup moins si je n'avais pas changé d'avis pour le choix des couleurs de la bordure.

La laine principale est de la laine à chaussettes Annell SuperExtra, les laines contrastantes sont de petits métrages teints à la main ces dernières années pour expérimenter.

Photos toujours prises avec l'objectif qui déconne,  donc floues le plus souvent...

Rien à dire: dimensions parfaites, laine agréable à porter, couleurs qui donnent du peps en plein hiver. J'adore mon petit Kelpie, et je lorgne maintenant vers les grands Hap shawls de Gudrun Jonhston... Alors que j'ai déjà tricoté un Quill, un Stonington, un Bridgewater...

Enfin une pièce terminée, je commencais à en avoir marre de mes trois pulls/gilet sur lesquels je tourne depuis 1 an et demi.

Il s'agit du gilet Naima, acheté dès sa sortie. La laine avait déjà été utilisée pour un gilet Criss-cross détricoté. Elle provient de la boutique de L'échapée laine, de la Cascade 220. Super agréable à travailler, les mailles ont une belle définition, le résultat est simple et classique mais relevé par les jolies nuances du coloris Heather.

Avec mes 6 écheveaux, c'était tout juste, mais j'ai terminé les manches avant de revenir sur le buste, et j'ai mené ma laine au bout !

Dans un premier temps, j'avais suivi le modèle, avec les fameuses poches à motif jacquart caché à l'intérieur, mais leur position juste sur les côtés avait un effet grossissant sur les hanches qui ne me plaisait pas. C'est dommage, car c'était un des détails qui m'avaient fait craquer sur ce modèle. Tant pis.

Le dos comporte deux séries de rangs raccourcis, une au niveau du col (normal), et une au niveau du bassin. Ca donne une jolie courbe discrète à l'arrière.

C'est un patron qui demande un peu de vigilance, le rythme des YO et des diminutions change régulièrement. Mais ca vaut la peine, le rendu des trous-trous est vraiment chouette. Le patron est très bien conçu, la créatrice connait son métier !

Les boutons étaient depuis longtemps dans mon stock, ils proviennent de Mondial Tissus.

Et là, ça s'est corsé...

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