Encore un déstockage de tissu
Et encore un modèle japonais, cette fois dans un vrai tissu japonais. Les salons de Belgique sont décidément pleins de bonne surprises.
J'ai utilisé le patron du modèle 23, qui peut être décliné en robe avec l'ajout d'un volant supplémentaire.
Le frou-frou et la pose du biais à l'intérieur de l'encolure demandent un peu d'attention, mais le résultat est impeccable.
J'ai enlevé un demi-pied de biche sur les côtés, j'aurais pu rétrécir encore plus, mais je crois qu'il vaut mieux prévoir la place de porter un t-shirt à manches longues en-dessous, si j'en crois le thermomètre...
Pour la laine, cette semaine, je n'ai pas déstocké, au contraire. Alors, j'échantillonne et je me fais plaisir, surtout quand je vois qu'un nouveau lot de pelotes fait copain-copain avec une grosse pelote de pichenette qui attendait son heure depuis des mois.
La robe-tablier rouge ( finie en juin, mais il me manquait la photo sur pied)
Au départ, j'avais acheté ce tissu en pensant l'utiliser pour un manteau léger de demi-saison... de là à se faire appeler le Petit Chaperon rouge, pas la peine de tendre la perche aux élèves moqueurs...
Ce beau lin est devenu la robe-tablier du livre Itsumono watashi, natural na fuku (195 des JCA).
Plein de petits détails qui lui donnent des finitons impec': la couture retournée des côtés, à retenir pour les prochains pantalons.
Une sorte de mini bouillonné pour le bas, à repasser impérativement avant de faire la couture finale (j'ai essayé sans, pas une réussite... )
Et puis surtout, ce qui la rend chère à mes yeux, c'est le plastron sur lequel j'ai cousu des dentelles de ma Mamie.
Comme plusieurs personnes avant moi, j'ai ajouté à ce modèle de quoi maintenir le dos en place: une agraffe à jupe du côté caché, un bouton de récup' et une bride coincée dans le biais de bordure de l'autre côté.
A nouveau un projet réalisé uniquement sur les stocks, rien n'a été acheté exprès, j'adore !!!
(mais vue la taille du stock, un jour, il faut bien que je m'en serve !)
Changement de style
Pour avoir un tricot facile "sans regarder", j'ai commencé la semaine dernière le pulll Emily de Kim Hargreaves, extrait de son premier livre, Heartfelt.
Pas mal d'adaptations nécessaires pour ajuster à ma laine plus épaisse, un peu de détricotage pour faire bonne mesure pour trouver la bonne largeur, j'en suis arrivée à mi-hauteur du buste.
Mais en fin de compte, avec cette laine riche en mohair, je n'ai pas envie d'un pull chic, juste d'un gros pull doudou bien large comme celui de droite, paru dans Denim People.
Retour en pelote programmé !
Les yeux plus grands que le ventre
Quand j'ai commencé ce projet, je n'avais pas réalisé la somme de travail qu'il représentait. Dans un sursaut de détermination, j'ai enfin réussi à le terminer hier, voilà un cadeau de naissance qui arrivera avant les 6 mois du bébé ( mais heureusement quand même que je ne me suis pas lancée dans une layette taille naissance...) J'espère au moins que les parents sont du genre à apprécier le travail fait main, mais en fait, je n'en sais trop rien...
Donc, vu le bon accueil de mes précédents plaids de naissance, en voici un réalisé en partie sur le modèle du Pieced Scrap Border Quilt, trouvé sur ce blog. Mon tissu imprimé étant déjà assez riche, j'ai simplifié les choses (heu-reu-se-ment, sinon j'y serais encore ! ) en zappant l'étape d'assemblage du début.
Et voilà:
face, toute en rigueur géométrique
pile, on s'amuse avec les restes de tissus.
J'ai choisi un matelassage simple, seulement des lignes de piqures droites de chaque côté des coutures d'assemblage.
Blanc sur blanc, personnellement, j'adore. Ca rappelle les édredons immaculés d'autrefois.
Et voilà un petit plaid léger, qui finira peut-être en tapis de jeu comme celui-ci.
Et savoir qu'un cadeau de naissance sert vraiment, même des mois plus tard, il n'y a rien qui puisse faire plus plaisir, non ?
(Mais n'empêche, qu'est-ce que je suis soulagée de l'avoir fini, celui-là. Du coup, j'ai mis en chantier direct un truc pour moi.)
Le milieu du pont
Les avancées sont lentes dans la bordure du châle au nom imprononçable (c'est pourquoi j'appelle le mien 1897).
Mais j'ai enfin atteint le mileu, et le motif central en vaut la peine ! Pas question de suivre distraitement les explications, elles comportent à la fois des points ajourés et des rangs raccourcis.
Maintenant, je retrouve le point du début depuis longtemps mémorisé, mais trente pointes, ça va être long. Ensuite, ce tricot pourra devenir mon copain de lecture. Chouette !
La bonne surprise de l'été
Parce que dans mon entourage, il y a pas mal de geeks ou simplement de personnes qui avaient été conquises par l'iphone, je tournais autour depuis un moment déjà. Mais comme j'utilise très peu mon téléphone mobile (mon mini-mini forfait n'est jamais consommé), je me disais que l'iphone, ce n'était pas pour moi.
Jusqu'à ce qu'une copine m'explique qu'on pouvait faire quasiment les mêmes choses (sauf téléphoner) avec un ipod touch.
J'ai donc fini par m'en offrir un, histoire d'avoir un lecteur de musique un peu mieux que mon petit bidule de chez Electro-dépot, et pour charger quelques applications pratiques, comme un compte-rang numérique ou un recueil d'accords de ukulele.
Mais ce que je n'avais pas du tout prévu, c'est que cette petite machine me mettrait dans le creux de la main des milliers de romans classiques du domaine public.
Donc en ce moment, après un Lovecraft tout pourri (mais pas grave, on efface d'un effleurement du pouce), je découvre avec plaisir l'écriture d'Alexandre Dumas: La Reine Margot, chargée depuis l'application Stanza.
Et puis, on peut même emporter le modèle tricot du moment en PDF.
Et sinon, les deux jours à Londres ont été un peu exténuants, mais riches de belles rencontres avec les participantes de la Knit Nation. Ce week-end, dans le métro de Londres, on a ainsi croisé un rouet en goguette sur petit chariot à roulettes.
Et le butin est à la hauteur:
(eh oui, c'est bien un ukulele ananas...)
Un cadeau d'anniversaire pour mon neveu
Youpi: mon neveu a eu 3 ans, et comme c'est un grand bonhomme, il va commencer à entrer dans les modèles japonais pour boy en 110cm !
J'ai réalisé une vareuse qui m'avait tout de suite tapé dans l'oeil lorsque j'ai feuilleté pour la première fois le n°9 du magazine Pochée. Pas moyen de trouver en magasin des tissus qui me plaisent pour ce projet, j'ai donc combiné des coupons de mon stock, et j'ai même trouvé des boutons de la bonne couleur dans mes boites de petites bricoles.
Du lin chocolat, un coton à fines rayures multicolores pour l'empiècement du devant et le dessous du col.
Je suis particulièrement fan du pli creux dans le dos, avec petite vignette contrastante. Autre rappel du tissu rayé avec la mini-poche. Il y a de petites pattes de boutonnage pour relever les manches.
C'est un patron extrêmement bien taillé, tout tombait pile, des emmanchures au col, aucun bidouillage n'a été necessaire. Quel bonheur !
Qu'en a pensé le bout de chou ? Il a enlevé vite fait sa chemise pour enfiler la vareuse, et ne l'a plus quittée !