Ces derniers jours, les heures passées derrière le tour à bois avaient un but: fabriquer un fuseau de 30 à 40 grammes réversible, pour une débutant en filage.

Pas mal de rebut, quelques déconvenues, mais au final, un fuseau qui remplit le cahier des charges (35 grammes sur la balance, bien équilibré, tournant doucement fusaïole en bas, mais capable d'une belle rapidité fusaïole en haut).

Et que je trouve en plus très beau ...

Donc sans m'en rendre compte, je me retrouve à la tête d'une petite collection de fuseaux potentiels, avec tous les intermédiaires entre 15 et 30 grammes. Certaines fusaïoles iront sans doute sur des fuseaux tibétains, d'autres sur des fuseaux suspendus tout simples.

Chacune en tous cas trouvera son utilité... et peut-être sa fileuse ou son fileur.

Côté tricot, je suis dans les teintes de saison. Sur les aiguilles, un gros manteau douillet de Kim Hargreaves, tricoté en Galapagos de Phildar.

La teinte est nettement plus vive, un beau ocre intense, Safran, en fait. La composition est plutôt chouette, avec 50% de laine et 20% d'alpaga, reste à espérer que cette laine peu moulinée ne soit pas trop fragile à l'usage.

Quelques modifications, car échantillon différent, puis le plaisir des torsades qui montent rapidement.

J'ai aussi débuté le pull Chaleur, de Julie Hoover. Le point m'a posé des soucis au départ, mais après quelques recherches sur internet, et deux mails de la désigneuse plus tard (vive Ravelry), c'était parti. Ce projet sera long à finaliser, les aiguilles sont n°4 et le point demande un peu d'attention...

... mais franchement, ça en vaut la peine.

Quant à la laine, c'est un de ces trésors cachées qu'on peut trouver à Mouscron chez Fibrex: pas vraiment de précisions sur l'étiquette (mais au moins, il y A une étiquette !), aucune idée du métrage, mais un prix tellement cool qu'on n'hésite pas à prendre plus de pelotes que nécessaire. Et un si joli coloris tweedé.

J'ai aussi relancé la machine à coudre, avec des formes qui changent. Une jupe-culotte, que l'homme de la maison trouve affreuse...

et une petite blouse en coton imprimé.

Les deux patrons sont issus du Hors-série Coudre c'est facile n°3, qui reprend une partie des patrons du Pochée de l'automne dernier (le n°10). Je crois qu'il est encore en kiosque, et je peux dire que pour moi, l'achat est largement amorti.

Tiens, à propos de numéros encore en kiosque, je cherche le Burda de janvier 2012, qui justement n'est plus en kiosque depuis vendredi dernier. Si quelqu'un souhaite le renvendre, je suis preneuse.

( avec prix revus à la baisse)

Remise en main propre possible dans le Nord-Pas de Calais, ou sur Dijon.

Il y a quelques mois, je me suis équipée pour me lancer dans le modelage de pâte fimo. Mais je dois me rendre à l'évidence: ce n'est finalement pas trop mon truc.

Pratiquement tout a été acheté chez 10 doigts, vous pouvez suivre le lien pour retrouver les produits, et vérifier leur valeur en boutique.

Le plus sûr est d'utiliser le lien "contacter l'auteur" si les objets vous intéressent.

1 seringue extrudeuse simple, servie 1 fois, dans son emballage avec le jeu de disques complet.
5 euros 4 euros

1 pot de vernis spécial fimo, jamais ouvert.
3 euros2 euros

... si quelqu'un peut en avoir envie.

Je viens de recevoir le numéro d'automne 2011 du magazine Pochée, commandé sur un coup de tête chez Junku. Finalement, même s'il contient plein de beaux modèles, je n'en aurai pas l'utilité, puisqu'il contient trop de patrons proches de ceux que je possède.

Suivez le lien pour voir les modèles

A signaler: un très bon pas-à-pas pour la réalisation d'un t-shirt à la surjeteuse, mais comme ma commande contenait aussi un livre spécial surjeteuse...

Donc, si ça vous dit, je le propose pour 18 euros  (hors frais de port). Il est parfaitement neuf, les planches de patrons n'ont pas été détachées. Remise en main propre possible sur le Nord de la France, ou sur Dijon pendant les vacances scolaires.

Et dans la foulée, j'ai plongé dans les stocks de laine et bouquins, et je vous propose plein de lots. Si un ou plusieurs articles vous intéressent, contactez-moi pour obtenir le montant des frais d'envoi en utilisant de préference le lien "contacter l'auteur" en haut à droite pour avoir une réponse rapide.

Deux livres de tricot pour démarrer, (un clic sur les liens pour voir des photos du contenu)

Traditionnal aran knitting, un livre en noir et blanc qui propose essentiellement une banque de motifs aran, décrits ligne par ligne en anglais. Prix 6 euros VENDU

Simply Shetland, At Tomales Bay. Ce livre est épuisé sur la plupart des sites de vente, il contient le fameux pull Fair-isle Autumn rose pullover de Eunny Jang. Le lien vers la page Ravelry des 18 modèles ici.
Prix 18 euros 16 euros

Quelques magazines, 1,50 euro chacun, 3 euros pour les 3 magazines

Idéal Tricot mai 2009, n°33

Idées mailles janvier 2010, n°1

Tricoter c'est tendance, décembre 2010-février 2011, n°7. Des modèles pour laines de gros diamètre, ça tombe bien, il y en a 2 lots en-dessous. ;-)

Enfin, des lots de laine:

5 pelotes de Phildar Horizon, bleu marine ou en camaieu de bleus-verts-turquoise + 2 pelotes légèrement entamées et/ou remises en pelotes. 130 m pour 50g. Laine hyper agréable à porter, légère et moelleuse, c'est celle de mon gilet kimono. 5 euros le lot. 4 euros vendu

6 pelotes d'agneau-cachemire rose buvard, laine hyper douce. 1 pelote déroulée de quelques mètres pour un échantillon. Prix 10 euros  VENDU

6 écheveaux de Knitpicks Shadow, pur mérinos, coloris Lost lake Heather, un vert sapin avec reflets bruns. Prix 20 euros. vendu

4 écheveaux de Knitpicks Gloss lace, mérinos et soie, coloris Mango. 18 euros le lot.vendu

6 pelotes de pure laine Goeland, c'est le reste du pull commandé à Noël. Une vraie pure laine naturelle, sèche et qui met très bien les points en valeur (même sur du jersey, les diminutions doubles ressortaient à merveille). A titre indicatif, 9 pelotes m'ont permis de tricoter un pull femme taille 40. Prix 7,50 euros.

20 pelotes de Phildar Islande, une grosse laine sèche à tricoter en aiguilles 8. L'un des sachets a été entrouvert, une pelote a été déroulée de quelques mètres, le second lot est toujours scellé. Prix 15 euros.12 euros  vendu

10 pelotes de Fjord Plus noire, une superbe laine lustrée très moelleuse. 50% laine, 50% acrylique, 36m pour 50g. Lot non ouvert. Prix 10 euros. VENDU

Enfin quelques cônes parfaits pour le filage en core spinning, ou pour le tricot à la machine. Si nécessaire, je pourrai mettre ces cônes en écheveau pour un envoi en mini-max ou lettre-max.

Cône blanc, un peu brillant, environ 250g de laine, pour 700m, 4 euros vendu

Cône gris, environ 130g de laine, métrage estimé à 350m, 2,50 euros vendu

Cône moutarde, laine très fine type dentelle, environ 100g. 2,50 euros

Enfin, rien à voir, une palette de fards à paupières Claire's, dans les tons de gris, taupe, parme, plus un fard noir mat. Achetée aujourd'hui, 4 teintes essayées (avec les mains propres ! et les applicateurs n'ont pas été utilisés), mais ça ne me convient pas. Prix 3 euros.

Déjà, en ce moment, on est priviligiés: le temps sec et froid nous permet de frimer avec nos pulls, mitaines, cols et écharpes. En ce moment, on peut faire tourner tout notre dressing.

Mais aussi, quand comme moi, on se choppe le virus de la grippe dès son arrivée dans le département (YES !), on peut encore rajouter des couches même dans la maison !

Dans ces cas-là, la compagnie de 2 bons potes ne se refuse pas: il y a le grand châle bleu pur alpaga d'il y a quelques années (qui a déjà démontré ses propriétés de Healing shawl depuis la visite d'une Trico*bsédée cet automne), et le châle épais en laine-alpaga-soie-mohair de cet hiver.

Mais finalement, cet interlude grippeux (ça se dit ?) m'a presque fait du bien. Pas au début, quand j'étais qu'une pov' loque qui ne fait que roupiller en alternant frissons et coups de chaud. Mais le troisième jour, encore trop patraque pour aller bosser, mais assez bien pour ressortir mon tricot et lire toute la journée, sans culpabilité. C'est le grand gilet Nell qui en a profité, il est maintenant parti sur de bonnes bases (le truc orange en haut de la photo).

Et le summum, finir la journée en se replongeant dans Elizabeth Zimmermann, rigoler en relisant l'histoire du tricot sur moto (page 79 de The Opiniated kintter, mon préf' de préf'), et découvrir son conseil sur les pulls qui peluchent ("se prendre une après-midi tranquille et retirer toutes les bouboules, en travaillant méthodiquement sur une manche, puis le devant, histoire de voir avancer"). D'après elle, une fois suffit et les peluches ne reviennent plus. Ca, c'est sûr, il faut que j'essaye.

Mais pas demain, parce que demain, retour au boulot !...

( Sinon, il reste quelques lots disponibles dans le message du dessous, avec certains prix revus à la baisse. )

Cette semaine, pleine d'espoir à l'idée d'arriver (peut-être) à ranger tout mon bazar dans les nouvelles étagères, je me suis offert un fauteuil à caser dans la place libérée.

Pour moi toute seule, MON fauteuil, juste pour MOI, assez large et profond pour me caler avec tricot et bouquin, à la bonne hauteur pour pouvoir aussi y filer. Et même peut-être y faire un somme tant il est confortable.

Et on s'était dit qu'il fallait le couvrir quand je n'y suis pas, pour éviter d'y retrouver une pile de poils de chat...

Ben... raté...

En même temps, couvrir d'un châle en alpaga, stratégie à revoir...

Quand un pull reçoit la mention "essayé et adopté", avec moi, il doit se préparer à un stage commando: quand j'aime un nouveau pull, je le porte presque sans discontinuer.

Le pull rouge-marron de cet hiver a eu du mal à traverser cette épreuve, en quelques semaines, il était couvert de bouloches, et quasiment plus portable. Les bouboules ! D'autant qu'il m'allait comme un gant.

C'est là que j'ai décidé de faire confiance à Elizabeth Zimmermann, qui écrit dans The Opiniated knitter que si on enlève consciencieusement TOUTES les bouloches d'un tricot en pure laine, il y a des chances pour qu'une fois suffise.

Bon, je suis en vacances, je n'ai rien d'urgent à faire, c'est parti pour une séance d'épilation. A final, j'y ai passé moins d'une heure, j'ai un pull comme neuf, et c'est une activité qui n'est pas plus bête que de repasser ou de désherber le potager, en fin de compte.

Résultat du crash-test dans quelques semaines. Comme j'ai plusieurs copines qui ont désormais des Owls à bouboules, je vous tiendrai au courant.

Et sinon, je ne me consacre plus qu'à Nell pour pouvoir le porter cette saison, donc, ça monte...

Bon, en fait, Vince n'a rien fait spécialement, mais c'est grâce à lui que j'ai enfin réussi à me servir de ma machine à tricoter correctement.

Il y a de nombreux mois, il m'avait confié 2 pelotes de pure laine, dans le but de faire une teinture sur jersey tricoté, à la manière de ces sushi sock rolls.

Avant de ranger la machine après une énième tentative ratée, j'ai monté les fameuses pelotes, et là, magie ! ça fonctionne ! Il suffisait de prendre de la bonne laine, bien élastique, au lieu des vieilles chutes bizarres de fin de pelotes bas de gamme !

Du coup, je suis presque au bout d'un pull qui semble devoir convenir. Il me reste l'encolure du devant, le montage, et le col roulé que je pense tricoter à la main en circulaire.

Laine Malmédy détricotée du Seraphine de sinistre mémoire...

Et sinon, pour plein de raisons valables (le soleil revient, au boulot ça craint, mon anniv' est dans à peine deux mois, je vais changer d'échelon, au boulot ça craint, j'ai bien (trop) travaillé, j'ai eu trois fois la crêve cet hiver, au boulot ça craint, je le vaux bien...   ), je viens de me faire un beau cadeau.

From Alysse créations, donc ça ne peut être qu'un très-très beau cadeau.

Hin-hin-hin, même en cliquant, vous saurez rien !...

Au moins 6 fois que je retricote la manche du gilet Nell, pas moyen de trouver la bonne taille, alors j'ai mis en route un truc qui vide la tête et où je n'ai même pas à raccorder les pelotes.

Un gros cône de laine du stock, un modèle à succès (pleine de copines de Lille l'on réalisé, parfois en plusieurs exemplaires, toujours réussis), voilà ma recette du plaisir sans prise de tête. J'avais envisagé au départ pour ce cône l'étole dentelle de la Droguerie, mais le mélange "mohair épais + laine noire + points ajouré" était redoutable: plus mémère, tu meurs ! Sans compter que retrouver ses points dans la laine noire poilue, oublie tout de suite.

Opal de Kim Hargreaves, dans le livre Winter blooms.
Cône de laine sans étiquette, Destocklaines.

Ce modèle plein d'humour de Kim Hargreaves convient parfaitement. Rien à compter à part quelques mailles en bout de rang, du point mousse, et un principe simple: quand j'aurai tricoté la moitié du cône, je rétrécirai d'un maille par rang. Suspens sur la taille finale, on verra.

De toutes façons, je l'aime déjà.

En rangeant quelques boules de mêche à filer, je suis retombée sur un lot rouge framboise, acheté je ne sais où, sans doute à la Lainière il y a très longtemps. Maintenant que j'ai goûté aux teintures maison, je trouve les mêches teintes industriellement terriblement ennuyeuses, avec leur couleur parfaitement unie. J'ai donc fait un essai en ajoutant du noir et du violet n'importe comment.

Deux passages en cardeuse pour unifier un peu mais pas trop.
Filage tout simple en 2-ply, sans objectif de métrage ni d'épaisseur de fil, encore une fois, on verra bien.

Eh bien, là encore, je l'aime déjà.

Edit du mardi: voici le résultat retordu:

Au final, je devrais obtenir environ 300m, ça devrait être juste bien pour envisager de tricoter un Abyssal.

Quand j'ai commencé à filer, il y a bientôt 6 ans, j'ai commandé aux Laines du Mouchon de la mêche orange vif, ainsi que deux tons de marron, en visant la réalisation d'un pull ou d'un gilet orane tweedé.

Le mélange des trois teintes était très tristounet. J'ai gardé l'idée, et de temps en temps, j'ai essayé d'autres associations, mais rien de concluant.

L'essai de surteinture de la semaine dernière a réactivé l'envie de ce gros pull qui donne bonne mine.

A gauche, la laine orange vif, et les deux couvertures de livres qui m'obsèdent.

J'ai teint 250 de Corriédale blanche avec du rouge, du jaune vif et des touches de marron clair. En laissant du blanc pour adoucir un peu.

J'ai aussi surteint en rouge cerise un échantillon de mêche orange. Voici les laines prêtes à carder.

C'est parti pour les mélanges.

Orange sans teinture + corriédale:

Le résultats est encore trop vif, trop fluo.

Orange surteint en rouge + corriédale:

Là, je sens que je touche au but.

Vérification sur photo, ça colle.

Pour terminer, essai de filage au fuseau turc:

C'est juste ce que je voulais. Allez, je n'ai plus qu'à teindre les 450g de mêche orange, à filer un bon millier de mètres de laine, à tricoter le pull ou le gilet convoité...

Et, non, ce ne serait pas plus simple de l'acheter tout fait....

On dirait bien que j'ai mis la main sur le graal: le modèle de pull parfait, qui monte vite, qu'on peut essayer et ajuster comme on veut, avec un point aussi joli que facile à réaliser.

Et un pull qui devrait être bouclé en moins de trois semaines.

Et sinon, pas glamour sur les torchons, l'écharpe au crochet est en cours de blocage...

Mon indemnité du bac et trois mois d'ISO de PP (les profs comprendront) y sont passés, mais je suis enfin parée pour de bon.

Un "chuck" (non-non, pas la poupée du diable) pour pouvoir réaliser des objets creusés, des pièces en option pour pouvoir maintenir de petites diamètres, un mandrin pour pouvoir percer des trous tout proprets, des produits magiques pour une finition qui brille, de quoi me sentir maintenant complètement libre de réaliser ce qui me passe par la tête sur le tour à bois.

Et accessoirement, de pouvoir tenter des fuseaux, des vrais.

Il est temps de passer aux choses sérieuses !

(et Olga, j'ai à présent de quoi tenter une boite à aiguilles, quand je saurai maîtriser la bête)

Je n'arrive pas à me décider à me lancer dans un vrai projet avec le nouveau rouet, j'ai trop envie de m'amuser sur des bricoles en continuant à faire connaissance. En farfouillant dans les petits sachets de mêche au fond du tiroir, je suis retombée sur mes mini-crottes restant du châle Clapotis. Quelques pointes n'avaient pas bien pris la teinture, je les avais mis de côté pour ne pas affadir la couleur.

Bien étonnée de les avoir conservés, d'ailleurs.

Donc j'ai filé cette laine vaguement rosâtre, légèrement orangée ou jaunâtre par endroits, vraiment pas engageante.

Bon, la qualité du filage est très mauvaise, puisque c'était limite feutré, mais alors, la couleur !!!

Une sorte de barbapapa pastel à tomber ! A la fois faux blanc et faux rose.

Ca donne des idées pour de prochaines teintures.

Et en farfouillant, j'ai aussi retrouvé une boule de vert-bof, parfait candidat à la surteinture. Prochain objectif: un tweed vert pimpant pour le printemps.

Deux heures dans mon cagibi de tournage de bois, et le premier fuseau se rapprochant de ce que j'ai en tête est sorti de l'atelier !

Un petit coco de 15 grammes, un mini spindle qui n'a pas encore bien choisi de quel côté il allait pencher, top-whorl ou bottom whorl...

Et qui va sans doute rester entre les deux, avec une fusaïole un peu trop basse pour un top-whorl, un peu trop haute pour un bottom-whorl. Mais qui fonctionne parfaitement dans les deux cas, et ça, c'est la découverte de la journée.

J'ai voulu fabriquer mes propres fuseaux en me disant qu'ainsi, je pourrais tester des modèles origimaux, et je suis pile dedans. Youhou !!!

Je vous présente donc officiellement l'Indécis, 15 grammes, fusaïole en hêtre, tige en acajou, qui fait la fierté de sa maman !

Sa maman qui fait l'andouille avec son nouveau pull:

Mystery sweater en Casacade eco + (une tuerie !)

Pile deux pelotes de 250g, aiguilles 5, dans la taille enfant (ouais, hein, ça fait drôle...)

Bon, on a compris, toutes les photos de la série étaient un peu limite...

(mais mine de rien, aujourd'hui, à part les sous-vêtements, j'étais entièrement habillée en fait main)

Une petite toupie pour s'échauffer, une épingle à tricot pour un cadeau, et un second fuseau en cours de réalisation.

La fusaïole me plait comme ça avec ses beaux veinages, mais la tige sera changée: un bois clair et uni mettra bien mieux en valeur la couleur chaude de la fusaïole en pommier.

En tous cas, il tourne bien, il ne craint pas à la comparaison avec un des fuseaux que j'avais commandés aux USA.

La prochaine fois, je teste une forme plus évidée, et une fusaïole plus large. En fait, je rêve d'un fuseau comme ça...

A la place, j'ai passé 2 heures dans l'atelier, et j'ai réalisé mon premier fuseau tibétain.

(plus le petit bol coordonné !)

Prototype d'un bout à l'autre, beaucoup de tâtonnements (car pas de pied à coulisse dans mon équipement pour l'instant), un bol dont l'extérieur a gardé des marques de serrage, mais ça fonctionne !

Et cette fois, j'ai aussi tourné la tige du fuseau, je n'ai pas utilisé de tourillon déjà prêt.

Je me suis amusée à laisser des contrastes de finitions: la tige et l'extérieur du petit bol sont juste poncés, la fusaïole et l'intérieur du bol ont été polis à la poudre de nacre et cirés (les produits magiques rapportés la semaine denière de Belgique, vous vous souvenez ?)

Au final, je suis satisfaite, et je n'ai pris aucun risque cette fois avec le bois: c'est du hêtre tout simple, moins nuancé que le bois fruitier, mais acheté en magasin de bricolage et parfaitement sec.

Par contre, le fuseau tibétain, ce n'est pas ce que je préfère utiliser.
Possible donc que ce fuseau rejoigne un jour la petite boutique, accompagné d'un autre bol mieux fini.

Grâce à l'intermède de tricot décérébré du châle Opal, j'ai pu me remettre au gilet Nell, et en quelques jours, c'était bouclé.

Sauf que, au départ, j'avais choisi de le tricoter en format gilet, longueur juste sous les fesses, et qu'après un lavage et une journée avec le gilet sur le dos, il est devenu un manteau.

Prévisible, vu le poids de la laine et sa composition avec alpaga. Hier, j'étais plutôt déçue, mais en le remettant ce matin, je suis finalement très contente d'avoir un manteau à torsades moelleux et hyper confortable.

Donc, voici Nell, modèle de Kim Hargreaves, en Galapagos de Phildar (22 pelotes quand même).
Tricoté en taille S, d'où la suite du message.

Ayant tricoté au moins deux tailles en-dessous de ma taille habituelle, et ayant prévu large mon achat de laine, je me retrouve avec un sachet non entamé de 10 pelotes, coloris safran. C'est une laine très douce, bien chaude et ronde, qui met bien les points en valeur. Je le mets en vente à 9 euros le lot, hors frais de port. Contactez-moi via le lien direct en haut à droite si vous êtes intéressé(e). RESERVE

(un clic sur les photos pour voir en plus grand)

Et sinon, je continue à m'amuser en puisant dans les stocks de mêches.

Une mêche verte unie sans grand intérêt + un peu de Falkland passé aux teintures alimentaires Vahiné + deux passages à la cardeuse

= ma première bobine pleine sur le rouet Fantasia, un fingering tout léger, bien équilibré, qui me remplit d'allégresse !

Sur Ravelry, j'avais repéré il y a quelques mois une étagère à fuseaux qui m'avait tout de suite tapé dans l'oeil. Le contraste était parfait entre le bois brut et les fuseaux précieux.

Ma collection commençant à ne plus tenir dans mon bol en céramique, j'ai recruté mon conjoint et sa scie circulaire, nous avons récupéré des planches dans une palette qui avait vécu plusieurs saisons à la pluie, et j'ai assemblé le tout avec quelques clous.

Pour rester dans l'ambiance récup' et matériaux brut, j'ai remplacé les crochets brillants de première intention par des cloux en zinc.

Voilà qui correspond parfaitement à ce que j'avais en tête.

Et en prime, j'ai enfin réussi à filer sur un fuseau supporté ! Il suffisait d'employer les bonnes fibres (agneau) préparées convenablement (cardage puis rolags), et surtout... d'inverser mes mains.

Ca fait un moment que j'avais envie de réussir une fusaïole plutôt plate, bien large, dans un style différent.

Il me manquait le morceau de bois adapté, mais lors de ma dernière visite, mon prof de tournage m'a offert des chutes de bois de toutes tailles, dont un bloc de frêne parfait pour ce projet.

Voilà le prototype, un fuseau bottom-whorl de 36 grammes qui servira ce week-end lors d'une initiation au filage. Comme le crochet est réversible, le fuseau peut devenir top-whorl si mes "p'tits élèves" se montrent doués.

Et comme pour le fuseau russe du mois dernier, le bois a juste été passé à l'huile de lin, je trouve que ça rend vraiment bien sur le frêne.

Ces derniers temps, je me suis aussi consacrée aux fuseaux tibétains

un petit bolide n°3

et un second kit à stries décoratives.

Et pendant ce temps-là, malheur de misère, des mites ont élu domicile dans un lot de mêche à filer. Ça fait trois jours que le sac est au congélo, je vais profiter du beau temps prévu demain pour sortir et trier mon mouton mité, mais ça me dégoûte d'avance...

Aprés quelques mois passés dans un réduit à l'intérieur, j'ai réinstallé l'atelier bois dans le chalet de jardin. Ah, retrouver le bruit du vent, sortir en plein air pour poncer les petites pièces à la main, quel plaisir !

Du coup, deux fuseaux classiques sont quasiment terminés. Ils ont finalement échangé leurs tiges lors de la phase de test: j'ai pris l'habitude de ne jamais coller les pièces avant d'avoir fait plusieurs essais. Le fuseau "Dark Vador" s'est avéré assez nul en fuseau suspendu, alors que la répartition du poids sera idéale pour un fuseau tibétain. Il me reste donc à lui faire une tige adaptée, le petit bol est déjà en cours de tournage.

Par contre, la fusaoïle très évidée de l'autre fuseau a une bonne inertie. J'avais pensé au départ lui donner une tige très simple, mais maintenant que je le vois ainsi, il me plait bien comme ça.

Vous avez remarqué ? La fusaïole est montée à l'envers par rapport à mes autres fuseaux, ça fonctionne aussi bien et franchement, c'est trop marrant à regarder tourner.

Et pour me familiariser avec la scie à chantourner trouvée ce week-end sur le Bon Coin, j'ai fait un premier prototype de fuseau turc "pour de vrai". Histoire de commencer simple, j'ai essayé de copier mon fuseau Walkyrie. J'ai pris un bois très simple pour faire mes gammes, l'épicéa, et ce n'est franchement pas le rêve: trop tendre, difficile à poncer correctement, pas assez lourd. Mais le fuseau tourne parfaitement, et c'est une bonne base pour continuer à chercher.

J'ai voulu essayer une découpe différente pour encastrer les bras, et finalement, ce n'est pas très concluant au moment de retirer la pelote de laine.

Pour le prochain essai, je tenterai une encoche du même type que sur mon fuseau du commerce.

Mon tout premier fuseau classique était parfaitement hideux, je me laisse du temps avant d'être satisfaite des modèles turcs.

Et sinon, sur les aiguilles à tricoter, du "totally brainless": un top-down improvisé au fur et à mesure, inspiré du gilet Simply grey de Fallmasche. Du n°5 qui va vite, une laine vraiment sympa à l'aspect feutré, une couleur profonde, une matière chaude et légère, que demander de plus ?

En Phildar cloudy, une laine très étonnante avec une "coeur" minuscule et un halo de fibres qui emprisonnent l'air, le nom est bien trouvé. 85% de laine, des pelotes rangées dans la catégorie fantaisie: chez Phildar, ça vaut vraiment la peine de lire les étiquettes de composition.

Simple, efficace, net, facile à ajuster au fur et à mesure. Franchement, je suis fan, surtout quand le soleil décide de s'installer, et que moi, je peux m'installer au jardin avec bouquin et tricot.

Et sur pied, ça semble très prometteur.

Je compte faire le boutonnage avec une i-cord, donc pas de rangs à compter pour l'instant. 

Et sinon, suite à une commande, j'ai attaqué le tournage de bois d'amarante. Trop bizarre: ultra-dur quand il faut le fixer sur le tour, tout mou sous les outils, aimant à la folie se fendre au plus mauvais moment. Et dégageant une odeur de crotte de chien quand on le travaille...

Mais franchement, le résultat en vaut la peine, surtout après un passage à l'huile de lin.
L'une de ces yarn gauge devrait rejoindre la boutique d'ici peu.

Enfin, je vais probablement récupérer une toison de mouton dans la journée, histoire de voir si je m'en sors mieux qu'il a 5 ans, avec mon suffolk pourri...

Donc grâce à l'aide (ce n'est pas un vain mot) de mon compagnon, je peux maintenant proposer une vidéo montrant les principes de base du filage sur fuseaux. Le vocabulaire est volontairement simple, sans trop de jargon technique.

La vidéo est disponible en version CD dans ma petite boutique, à partir de maintenant.

Au sommaire:

• fibres et torsion, le principe général du filage
• former une amorce sur un fuseau suspendu avec ou sans crochet, et sur un fuseau supporté (tibétain ou russe)
• commencer à filer, sur les différents types de fuseaux
• faire un retors simple
• faire un retors andin

Durée 11 minutes. Formats avi et MP4.
Les fibres employées proviennent des boutiques Alysse Créations et Les Laines du Mouchon.

Un extrait:

Ouais, hein, ça déchire !

Le coloris ? Hot lips...
De Greenwood fiberworks.

Filé sur Fantasia, poulie normale, simple retors à 2 brins.

Un mérinos aussi doux et aussi fin, je n'en avais jamais touché. Sûr qu'il deviendra quelque chose qui se porte autour du cou, au plus près de la peau.

Comme un bisou dans le cou.

J'ai commencé à laver de toutes petites quantités de toison de texel. D'abord mêche par mêche au savon, ensuite une bonne poignée avec du liquide vaisselle, histoire de voir les différences de rendu des deux méthodes.

Dans les deux cas, c'est concluant, les fibres sont bien propres, gardent tout leur gonflant.

Et comme je viens de recevoir des peignes, j'ai pu tester un nouveau type de préparation. Ma technique de peignage doit être perfectionnée, car je n'arrive pas encore à bien éliminer les fibres les plus courtes. Malgré ça, j'adore la texture de la laine peignée. Ca fait ressortir un lustre que je n'obtenais pas au cardage, les fibres bien alignées sont aussi très faciles à filer ensuite en taille fingering.

Et cette laine, même si elle garde une texture "laine de pays" est bien plus douce que je ne l'espérais. Un bon plan, ce petit troupeau de moutons du valenciennois.

Edit du soir: les peignes viennent de sauver de la poubelle un grand sac de mêche marron !!!

J'avais depuis des années un stock de mêche naturelle couleur chocolat des Laines du Mouchon, que j'avais cardée avec un peu de mêche blanche pour obtenir assez de matière pour un projet (d'ailleurs avorté).

Entre-temps, des mites y avaient élu domicile, après un bon séjour au congélo et un tri drastique des mèches, j'ai voulu essayer de filer ce lot rescapé. Une horreur: est-ce mon cardage, pas top, les mites ou les deux ? En tous cas, le fil obtenu était hirsute, impossible d'imaginer passer des heures à filer pour un résultat aussi médiocre.

Avec les peignes, c'est oublié: virées, les bouloules, les fibres trop courtes ou mal alignées, ma laine est sauvée !

God save the combs !!!
En bas, la laine cardée, en haut, après un peignage rapide.

Ces petites merveilles se trouvent ici. Petit format, très légers, hyper doux pour les poignets. Et fonctionnant en accord avec la technique de Margaret Stove: plutôt que de se casser le dos (et la motivation...) à laver à tour de bras de grandes quantités de laine, puis à la carder, on en prépare une petite poignée, on la file tranquillou, et on enchaine une autre si on a envie.

Spectaculaire

Mes séjours derrière le tour à bois ont été plutôt courts, ces temps-ci, mais les deux pièces qui en sont sorties ont chacune leur intérêt.

Toujours dans le même rondin de chêne, une nouvelle fusaoïle en forme de champignon, percée seulement en partie, pour garder un dessus parfaitement arrondi. L'aspect me plaît, mais l'inertie n'est pas immense.

Mais avec un grain pareil, je lui pardonne sa personnalité un peu paresseuse...

Pour obtenir une grande inertie, il faut avoir plus de matière sur l'extérieur du fuseau, c'est ce j'avais lu sur le forum du filage. Constatation imparable avec cette fusaïole très amincie au centre, une vraie formule 1, stable, équilibrée, qui file à toute vitesse et semble ne jamais vouloir s'arrêter.

Celle-ci est en cerisier, il lui manque encore sa tige définitive pour commencer sa carrière.

Allez, ce week-end, j'essaie de m'assoir derrière le rouet...