Fil et bois

Ojectivement, il n'est pas si mal.

Il est même portable.

Malgré tout, je ne suis pas fan.

Allez, il ne finira pas comme coussin à chat, et peut-être même qu'en le portant, je vais finir par m'y attacher.
Après tout, je ne manque pas de pulls !

Et de toutes façons, ce que j'aime c'est tricoter, et avec Lochinver je me suis bien régalée. Aucun regret, donc, et je suis prête à refaire un gansey dès que j'aurai choisi la laine.

Pas rancunière, la fille !

Si ça ne donne rien ce coup-ci, j'abandonne et Lochinver finit en couverture pour chat !

Na !

...pour le retour des recettes de cuisine.

Il y a des moments où on envie des plats tout simples de notre enfance. Voici donc la recette des fantaisies, un beignet que l'on trouve à Dijon au moment de la mi-carême. Ca ressemble beaucoup aux bugnes lyonnaises, si ce n'est que les bugnes sont ultra-fines, alors que les fantaisies sont plus joufflues. Souvent, quand on en achète dans les boulangeries, elles sont à la levure de bière. Les miennes sont à la levure chimique.

Recette familiale 100% garantie. Pour réaliser la pâte, le geste est le même que pour une pâte sablée.

Mélanger 375g de farine
1/2 sachet de levure chimique
une pincée de sel
1 sachet de sucre vanillé
50g de sucre.

Ajouter 30g de beurre fondu, et mélanger du bout des doigts pour obtenir une texture sableuse (beaucoup moins beurrée que pour une pâte à tarte, cependant).

Ajouter 3 oeufs et travailler juste assez pour agglomérer le mélange de farine. Ajouter si nécessaire quelques gouttes d'eau pour terminer de rassembler la pâte, au cas où les oeufs seraient un peu petits.
Attention cependant à ne pas pétrir la pâte, elle durcirait et serait difficile ensuite à travailler.

Etaler au rouleau à pâtisserie jusqu'à une épaisseur de 1/2 cm. Découper à la roulette en losanges, fendre le milieu sans aller jusqu'au bord.

J'ai remarqué que les fantaisies gonflent davantage à la cuissson si on les oublie 1 ou 2 heures sous un torchon.

Ensuite, vu que ce sont des beignets, cuisson en friture. Dans une grands sauteuse avec un verre d'huile, pas trop chaud, c'est la solution que j'utilise. Je les retourne quand ils commencent à être dorés en-dessous, et repos ensuite sur un papier essuie-tout.

Et voilà !

La pâte est naturellement peu sucrée, c'est sous un voile de sucre glace que les fantaisies prennent toute leur mesure...

Et vous, les beignets, vous les aimez comment ?

...Lochinver est moche.

Tout mou, trop large aux manches, tout boudinné sur le corps, trop dégagé à l'encolure...

Moche, quoi...

Alice Starmore est une copine vache, qui ne vous rend pas l'estime qu'on lui porte...

Après deux premièrs essais courronnés...d'échec, j'aurais dû raisonnablement flanquer Wrap Style sous un pied de meuble mal calé, mais je persévère.

Voici mon tout premier capelet, qui pourrait peut-être être mettable...

Mes copines de Lille ont déjà adopté ces petits accessoires faciles à tricoter et adaptables à toutes sortes de fils, il était temps que je m'y mette. Ici chez Sophie, là chez Anne-Cécile.

Cette laine kaki est depuis longtemps dans mes stocks, pas moyen de trouver quoi faire de ces 7 pelotes de Sport de BdF. Trop pour une écharpe, pas assez pour un pull.
J'avais déjà tenté le Spiral Shell l'hiver dernier, tellement trop large que j'avais abandonné.

Je m'inspire du modèle à torsades, en simplifiant et en utilisant les infos du Grand Plan capelet qui permet d'adapter le modèle à plusieurs tailles de laine.

On verra...

J'ai abandonné pour l'instant la laine noire filée main, le début donnait un buste trop étroit et je n'avais pas envoie de calculer comment adapter l'échantillon. J'y reviendrai plus tard.

Par contre, la seconde chaussette Rowan avance tranquillement, je ne l'abandonne pas.

J'ai aussi décidé de me faire plaisir, et ce plaisir tient dans une boîte en carton, pèse dans les 750g, est très très doux et vient de La Lainière.

Jamais de soldes dans cette boutique, mais les pelotes de fibres nobles y coûtent le prix d'une pelote acrylique soldée Phildar, alors...

J'ai une idée assez précise de ce que je vais en faire...

Et cette semaine, @udrey m'a apporté une énoooooorme boule d'alpaga pur, direct from Bolivia, qui a transité par les valises de sa petite-cousine. 600g de pur luxe, un vrai doudou géant que je caresse plusieurs fois par jour, que j'emporte d'une pièce à l'autre, que je renifle régulièrement...

J'ai une idée très précise de ce que je vais en faire...

:-)

???

!!!

:-D   !!!!

5 choses que les lecteurs de mon blog ne connaissent pas encore de moi

1 - Je suis une grande maladroite. Pas une journée sans que je ne renverse un verre, que je n'ébrèche une assiette, que je ne me prenne les pieds dans un truc qui traîne. Heureusement sans conséquences malheureuses la plupart du temps, ni graves blessures ni destruction d'objets précieux, mais ça me fait râler...et pas moyen de trouver un jeu de quatre assiettes correctes quand on a des copains à dîner...

2 - Je suis une bordélique fâchée avec le ménage, et toute idée de rangement me fait frémir...donc je laisse traîner des trucs...dans lesquels je me prends les pieds, et ça me fait râler. Je laisse traîner des verres à moitié pleins ou des tasses en équilibre instable...qui immanquablement finissent par terre...ça me fait râler et ça m'oblige à faire le ménage.

3 - J'ai la phobie du sang et des blessures. Malin vu mon métier, je vous laisse imaginer les séances de TP de physiologie en fac pendant mes études, avec scalpel, seringues et rat anesthésié. Au point que j'arrive à tourner de l'oeil devant un épisode d'Urgence, voire même à la seule évocation de ce qui se passe à l'écran. Ridicule.

4 - J'ai toujours dans mon sac des pansements pour soustraire de ma vue délicate les petites blessures dues à ma maladresse, et j'en distribue sans compter à mes élèves dès qu'ils ont un petit bobo sous peine de devenir toute pâle en pleine classe et de devoir m'asseoir...

5 - Comme Poppyrose, je suis une cocalight-oholique, mais je me dis que je ne fume pas, je ne bois pas d'alcool, j'y vais mollo sur le chocolat, alors c'est ma seule drogue...non mais !

Voilà pour la liste de mes 5 secrets inavouables...même pas honte !

Qui veut reprendre le flambeau ???

Pour moi, une absence d'une semaine sur le blog, c'est rare. Nous avons dû arrêter les démarches pour la maison, pas facile de rebondir après ça. Je préfèrerais d'ailleurs que vous ne laissiez pas de commentaires sur ce sujet, parlons d'autre chose, si ça ne vous dérange pas.

Je savais que ce serait difficile de finir Lochinver avec la laine rose, la preuve en photo. Dans ma main, ce qui est resté une fois le col terminé, les fils rentrés. Heureusement qu'il n'y avait pas de coutures à faire. C'était quand même juste-juste.

Je suis donc arrivée au bout de ce gansey. Il a besoin d'un vrai bon blocage, on verra dans quelques jours s'il est mettable.

La construction sans aucune couture, les goussets sous les bras, tout cela m'a beaucoup plu. Ca fait plaisir d'apprendre des trucs nouveaux.

Jusqu'à la "seam stitch", la maille séparant le devant du dos et qui était toujours tricotée à l'envers. Au début, je pensais que c'était juste un repère, mais ça permet en plus d'éviter l'impression de décallage des motifs, inévitable quand on tricote en rond. Maliiiinnn !

De quoi vous faire une idée en attendant l'essayage.

J'ai dû tricoter un col beaucoup moins haut que sur le modèle, il me manquait quelques grammes de laine supplémentaires. J'avais repéré le bouton il y a plusieurs mois chez Mondial Tissus, il me plaît toujours autant.

Verdict en mileu de semaine, donc.

Si vous suivez bien, il ne me restait donc plus qu'un seul en-cours. Je me suis remise aux chaussettes Rowan, ça devrait être vite terminé.

Et j'ai enfin attaqué mon premier vrai tricot à partir de laine filée à la main sur mon Loulou. Il s'agit du mérinos noir, qui correspond grosso-modo à un fil de 70m pour 50g. J'ai commencé le corps en circulaire en partant de la base du Pull Fétiche des Essentiels Phildar (Coucou, Annabelle, je me souviens que c'est toi qui avait lancé ce surnom qui est devenu un classique utilisé partout). Je compte ajouter des détails plus travaillés sur le haut du pull, soit les emmanchures raglan ajourées du pull orange du dernier IK, soit le col du superbe pull bleu aux coquillages du livre Knitting Nature.

Sophie, si j'ai des soucis pour la répartition des diminutions de côtés, je peux compter sur ton expérience ?

Un soleil radieux aujourd'hui sur le Nord, ça va faire du bien de sortir prendre l'air.

A +

Le résultat des mélanges "à la sauvage" filés en Navajo ply, la mêche d'origine en-dessous de la bobine.

En partant de la gauche:

Laine violette mélangée à de la soie teinte en orange et rouge. Ma préférée, les fibres de soie qui n'ont pas pris la teinture forment les fils blancs nacrés. Il faut admettre que la mêche seule était déjà prometteuse.

Le mélange de base cardé avec de la mêche orange et rouge

Le mélange de base + de la laine violette au mileu

Le mélange de base + de la soie teinte en violet

Le mélange de base seul à droite

Voilà de quoi nourrir mes réflexions. Donc, éviter de trop multiplier les couleurs dans un même mélange, ça donne vite une couleur bizarre. Ne pas avoir peur des fibres qui ressortent blanches après teinture de la soie, ça donne du relief à la laine filée. Retenir qu'on peut raisonner avec les fibres comme avec de la peinture: tout peut se mélanger. Et se rappeler que si la soie forme des grumeaux au cardage, c'est très facile de les étirer et de les lisser au filage.

Conclusion: no-prise de tête, et ça, ça fait plutôt plaisir.

Elastique défaillant ou garnements farceurs, toujours est-il que depuis deux jours, le père Noël de la rue principale de mon village a de sérieux problèmes de régulation thermique.

Juré craché, photo non truquée, prise sur le vif depuis la voiture.