Le tapis de gym, ça marche terrible pour bloquer les dentelles ! Voici donc le FBS de Violaine, qui ne sera pas rallongé: pas de bol, le marchand de laine de Dorothée n'avait plus non plus cette qualité.

J'ai donc tiré dessus comme une malade je l'ai donc soigneusement bloqué, et il sera malgré tout plus grand que le mien.

Une dentelle est terminée, la suivante va pouvoir démarrer !

( malheureusement, ça ne s'applique pas à mon emploi du temps, qui apparemment restera tout pourri jusqu'au mois de juin...Il faudra s'y faire )

Le moment passé hier avec les copines du tricot-thé m'a gonflé le moral, notre groupe marche du feu de dieu ! Dur dur de se reconcentrer après un déjeuner en terrasse et de retourner au travail.

L'une des copines-tricoteuses avait pris pour nous quelques commandes de fournitures avant de partir en vacances aux Etats Unis. Qui se sont transformées en petits cadeaux délicieusement choisis. Amanda, c'est trop, tu es adorable !

Outre un compte-rang universel, parfait pour les tricots circulaires ( lvite vite, un nouveau projet dentelle !), une mini-boïte d'anneaux marqueurs ouverts ( Amanda, tu as choisi au hasard ou tu as vu que je devais me débrouiller avec des trombones pour le sac à feutrer ? ) à avoir toujours dans son sac, et une jauge à aiguilles avec les différents standards de numérotation doublée d'une règle en cm et en inches, de quoi se dépatouiller de n'importe quel patron en anglais.

Oh, j'en suis toute émue en écrivant ces lignes. Merci, merci, Amanda !

J'ai repris les épaules du Blanket Cardigan: aqprès avoir vu le résultat des rangs raccourcis sur le gilet Peace de Sophie ( Mon blog de tricot ), j'ai eu envie d'essayer cette technique qui donne un résultat très net, sans décrochements en escalier.

...qu'est-ce que c'est bien pour épingler, un tapis de souris... réfléchir à l'idée d'un tapis de souris géant pour bloquer les tricots...un tapis de gym...creuser l'idée...

Seul achat de laine hier, quand je suis passée à La Lainière ( crotte de bique d'emploi du temps à la noix, pas possible de prendre son temps dans la boutique ! ), une pelote de fil brillant assorti au mur rose de la chambre à coucher. Je compte réaliser quelques pompons à accrocher à une poignée de tiroir ou à une lampe, pour faire un rappel de couleur. Bon, je n'en ai pas encore parlé à Chéri, il a son mot à dire, et va peut-être trouver ça trop féminin ou un peu mémère. Le modèle de la photo est extrait du livre Tricot tendance.

Et quand je vous disais que la semaine finit bien, je viens de m'offrir un abonnement à Interweave knits, après des jours à baver devant les modèles du numéro d'automne (pauvre clavier d'ordino ! ). Ah, le sac feutré avec les motifs de feuilles, le pull de la couverture, le petit gilet bleu avec surcoutures rouges, ah la la !

Pas de nom, mais une immense renommée dans ma famille. A faire tout de suite, ça dure juste la saison des mirabelles.

Des tranches de pain, très légèrement beurrées ( léger léger ), et des mirabelles coupées en deux, dénoyautées et posées côté peau au-dessus. 10 minutes au four.

Ca n'a l'air de rien comme ça, mais faites-moi confiance, essayez...

.. vite vite, ce sont les dernières de l'année !

Un vrai bonheur de lecture ( bonne pioche, en ce moment, après le Michael Connelly ).

Joyce Carol Oates, je l'avais découverte comme beaucoup avec "Blonde", une biographie imaginaire d'une star de cinéma des années 60, largement inspirée de la vie de Marilyn Monroe mais où l'on se perdait entre fiction et réalité.

Dans ce gros roman, Johnny blues, elle nous replonge dans l'Amérique des années soixante, les anciens camarades de classe d'une bourgade huppée se remémorent le passage dans leurs vies de John Reddy Heart, un lycéen qui abattu d'un coup de revolver l'amant de sa mère.

On y retrouve le souffle d'un Jeffrey Eugenides, mais contrairement à Virgin Suicide qui était à peine de la taille d'une longue nouvelle, on a le temps de s'installer dans ce roman de près de 700 pages.

    " Nous aurions agi comme John Reddy Heart si nous avions été à sa place ! Car après tout, nous aussi nous étions des rebelles. Chez Nico, au Crystal, quand nous roulions en voiture dans Main Street, Transit Plaza, sur la route de Millersport, quand nous buvions de la bière au goulot, et que nos parents ne savaient pas où nous étions, ou pas exactement... nous étions des rebelles ! Simplement, nous ne voulions pas risquer de perdre notre argent de poche ni inquiéter nos parents, surtout nos mères. La plupart d'entre nous s'entendaient très bien avec leurs mères. Ou en tout cas assez bien. Nos mères prenaient du Valium ou du Librium, souriaient beaucoup et étaient séduisantes pour leur âge. Avec nos pères, c'aurait peut-être été une autre histoire, mais la plupart d'entre eux n'étaient pas souvent à la maison. On pouvait mesurer la réussite de son père au peu de temps qu'on le voyait."

Pourvu que je n'arrive pas trop vite au bout !!!...

Sur les encouragements de Val, je me suis inscrite sur le site de Tricotnordique. Ça y est, je vous rejoins, les filles !

Donc, parce qu'un évènement comme celui-là doit se doit d'être fêté, je ressors de mes cartons mon unique tricot nordique, un pull réalisé à partir d'un modèle danois, avec laine, rubans et fermoir achetés au Danemark il y a plus de dix ans. Voici la bête :

En parfait état car jamais porté: les proportions ne me convenaient pas parfaitement, et je n'ai pas eu le courage à l'époque de détricoter autant de jacquard. Aujourd'hui, ça ne me ferait plus peur !

Et dans la série des " je recommence", le sac !

La bordure ne me plaisait pas, je n'avais pas réparti les bidules du haut ( qui serviront à glisser la I-cord ) correctement, et il y avait des creux au niveau des débuts de rabattage de mailles.

Vous serez d'accord avec moi, c'est super moche ! J'ai donc défait les bidules, et j'ai décidé en plus de tricoter la première maille de chaque rectangle au lieu de la glisser comme je le fais d'habitude, j'avais entendu dire que ça donnait un résultat plus serré, plus régulier.

Seul problème, je me suis retrouvée avec trop peu de laine pour rabattre les mailles de petits rectangles. Évidemment, j'aurais pu redécouper des bouts de laine pour terminer, mais j'ai bidouillé une sorte de rabattage à trois aiguilles, avec deux aiguilles !

En piquant mon aiguille dans une maille située plus bas, je l'ai tricotée en même temps que la maille du haut du rectangle, et j'ai rabattu pour ne garder qu'une maille sur mon aiguille de droite.

Au niveau des parties droites, j'ai piqué mon aiguille une fois sur deux dans les mailles rabattues, et j'ai continué pareil. Ça s'apparentait plutôt à du crochet aux aiguilles.

Au final , j'ai évité des coutures, et j'ai une bordure plus régulière, où les mailles trop lâches ont été reprises et stabilisées.

Et quand je vous dis que les fils étaient trop courts pour rabattre les mailles, vous voyez que je ne blague pas ! ( suivez la flèche  )

Je ne pense pas avoir inventé quoi que ce soit ( peut-on inventer au tricot ? on recycle, on adapte, on interpète, mais tout a déjà été fait, non ? ), alors si l'une d'entre vous connaît le nom de cette technique, ça m'intéresserait de le savoir.

Et jeu-di je vais voir les co-pi-nes au tri-cot-thé-euh, nananè-reuh !!!

Les biscuits pour petit déjeuner d'hier ont très bien rempli leur rôle: ils calent bien jusqu'à midi, mais pour une utilisation " à l'anglaise" avec du fromage ( du cheddar, bien sûr ), il faudrait réduire la quantité de sucre.

J'ai trouvé l'autre jour en faisant les courses des pêches de vigne, poilues et délicates. Pour une fois, c'est plutôt bien que ce fruit soit devenu un produit un peu snob et à la mode, ça permet d'en trouver hors des régions viticoles. Pour en savoir plus sur le petit délice de ma région, je vous conseille ces explications de Anna, une américaine vivant à Dijon et qui tient un blog racontant sa découverte des traditions régionales et nationales.

J'ai adapté une recette de Nigella Lawson, qui utilisait du bourbon en abondance. Ce dessert, maintes fois répété, modifié au fil des fonds de bouteille, est devenu un des mes "inratables", qui fonctionne avec toutes les variétés de pêches, tous les vins, rouges ou blancs, sec ou moelleux, et presque toutes les épices douces.

Donc, dans une casserole un peu large, je verse un peu de vin ( cette fois un riesling, mais je conseille pour les grandes occasions du jurançon, ou un Pacherenc de Vic'Bil, un vin du sud-ouest découvert grâce à un restaurateur de Cambrai ), un peu d'eau, une pincée de poivre ( essayer aussi avec un petit bout de gingembre frais, de la cannelle, de la vanille, tout ce qu'on veut ), un tout petit peu de sucre  (un morceau suffit, en général, voire pas du tout si le vin et les fruits sont sucrés ) ou de sucre vanillé.

Je coupe les pèches en deux, j'enlève le noyau et je les pose dans le vin frémissant. Surtout, il faut laisser la peau qui va donner à la chair une couleur inimitable. Je retourne les fruits au bout de quelques minutes, la cuisson doit rester assez courte, juste le temps d'attendrir les pêches, mais pas d'en faire de la compote.

Je retire les pêches à l'écumoire, je retire la peau, et je laisse le vin épicé réduire encore un peu.

Évidemment, comme ça, ça ne paye pas de mine, mais quel parfum !

Et j'ai découvert que quand on fait ce dessert la veille, les fruits rejettent un abondant sirop naturel meilleur que tout. Voilà pourquoi il faut réserver les fruits dans un plat creux sous peine de devoir nettoyer tout le frigo, je vous assure, c'est du vécu !

Côté tricot, j'ai pratiquement terminé le sac en grosse laine verte et rouge. Il me reste à faire un second fond selon les instructions, et je passerai à feutrage, que je pense réaliser à la main.

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais dans le correcteur orthographique de Canalblog, le mot "blog" n'existe pas ! 

Merci à toutes pour vos petits mots de soutien. On râle toujours à la rentrée, nous les profs, parce qu'il faut changer d'horaires, et se réadapter à de nouveaux plannings. Mais c'est pareil du côté des élèves et des parents, personne n'est jamais content de reprendre le collier.

Et au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, si râler devenait discipline olympique, je serais qualifiée dès le premier tour.

Pour en venir au tire de ce message, il faut vous dire que depuis quelques temps, à la maison, on est accros à ça:

Mon problème, c'est que quand je lis la composition, outre toutes sortes de conservateurs, je trouve la mention "matière grasse végétale", ce que je traduis par "graisses végétales hydrogénées". Or j'essaie de bannir toutes ces graisses de ma cuisine.

Alors on remplace par ça:

Au moins, on sait que les graisses ne sont pas hydrogénées, mais "graisse de palme", ce n'est pas non plus le top. En plus, avec 4 sachets par boîte, ça ne dure pas longtemps. Ils sont tellement bons...

Alors ce soir, j'ai décidé de lutter activement ! ( euhhh, en fait, c'est surtout paske qu'y avait pu un seul biscuit dans la maison...)

Voici la recette des Digestive Biscuits anglo-saxons, que je viens de sortir du four. La recette originale provient d'un mini livre rapporté de Londres il y a des années, Home Baking ( 1.99£ à l'époque ! ). Entre parenthèses les modifications que j'ai faites.

La méthode est grosso-modo celle de la pâte brisée.

Mélanger

175g de farine complète ( blanche, je n'avais pas réapprovisionné )
25g de flocons d'avoine
1 demi sachet de levure chimique
1 pincée de sel
40g ( 20g ) de sucre brun ou de cassonade

Ajouter ensuite 75g ( 50 g ) de beurre fondu, de margarine ou d'huile végétale, et mélanger avec les mains jusqu'à obtenir un ensemble granuleux.

Ajouter juste assez de lait, par petites doses, pour agglomérer l'ensemble.

Il reste à étaler finement au rouleau, découper des ronds, piquer le dessus à la fourchette et cuire pendant 15 à 20 minutes à four assez doux ( 190°C, ou th 5 ).

Voilà:

Et puis, l'avantage, c'est qu'on peut aussi faire ça:

à laisser en évidence demain quand je quitterai la maison, deux heures avant le lever de Chéri... ;-)

C'est vrai que je suis un peu gonflée de me plaindre après toutes ces semaines de vacances, mais c'est quand même dur de s'y remettre. Pour les collègues et les autres, un petit tour revigorant sur le blog de Heidi.

Il me faut bien ça pour prendre du recul en face de mon emploi du temps tout pourri, et qui va en plus me compliquer la vie pour rejoindre les copines au tricot-thé du jeudi.

Yuuurrrkk !!!

Durant ces derniers jours de liberté, je me suis réattaquée au sac à feutrer. Nouvelles proportions un peu réduites, nouvelle répartition des coloris pour arriver au bout.

Avec cette grosse laine tricotée en n°9, ça monte super vite, d'autant plus que je lisais en même temps ce policier de Michaël Connely dont je n'ai pas pu me décoller. Là où le "one more page" conditionne le "one more row".

J'ai repris également ce tout petit début de chaussette pour homme de l'hiver dernier. Du tricot qui ne demande pas de concentration, juste ce qu'il me faut.

Et pour faire baver tout le monde, je viens de voir que le   est disponible sur Amazone. De quoi embellir cette rentrée.

Un grand merci de la part de la minette de la maison pour tous ces compliments sur son arrière-train. Elle prend son rôle de vigile très à coeur, et prend son quart tous les soirs sur le bord de la fenêtre pour vérifier que tout est calme dans la rue.