J'ai appris une grande leçon de tournage de bois ce week-end: ça ne sert à rien de s'entêter, mieux vaut arrêter avant d'être découragée, ça ira mieux la prochaine fois.
Dimanche, j'ai visé trop haut: j'ai voulu faire un coquetier alors que je n'ai pas vraiment les accessoires pour. Ensuite, sur mon bout de bois déjà bien entamé, je me suis rabattue sur une fusaïole de fuseau, là encore, en n'étant pas vraiment équipée.
Résultat: une bonne galère, un perçage plus qu'approximatif, une tige dans un bout de baguette qui s'est avéré un peu tordu, et un fuseau pas équilibré et vraiment pas beau.
J'ai gâché un beau morceau de bois, avec en prime un joli noeud décoratif.
MAIS... il file d'enfer. Allez savoir...
Aujourd'hui, je m'y suis remise sans me prendre la tête, en voulant juste tournicoter 10 minutes parce que j'étais déjà en tenue de bricolage.
Et hop, en une trentaine de minute, les exercices d'échauffement étaient faits, et j'avais pondu:
une yarn gauge !
Elle accroche un peu, cette chute de baguette inconnue (manche à balai ?) faisait des copeaux laissant présager un résineux, et je n'avais pas de papiers de verre assez fin.
Mais la malédiction du dimanche semble levée, et dorénavant, je n'insisterai pas quand je n'arriverai à rien.
J'ai aussi profité de cet été indien étonnant pour filer dans le jardin la laine de mon projet-mystère au crochet. Un vrai bonheur à travailler, ce BFL de chez Florence (coloris verts et bleus). L'écheveau rose-beige violet a été teint dans une chute de la Lainière, quelle différence ! Florence gagne haut la main avec ses fibres régulières, qui ont juste la bonne cohésion, pour un résultat parfait sans effort.
Et après avoir dû refaire tout un côté de l'étole Seraphin, j'ai terminé l'assemblage, et commencé les finitions en i-cord. Ce modèle ressemble à un cours de "tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la i-cord".
On doit enchaîner une i-cord sur maille en attente, et une i-cord sur lisière terminée, sur près de 3m de long.
Mais moi, la i-cord, j'adore ça.