Les dernières coutures de ma Toyota mécanique
Pour son chant du signe, mon ancienne machine à coudre ne s'est pas déshonorée, loin de là.
D'abord, le petit caraco Savannah du Seamwork de janvier. J'ai choisi la version rapide, avec des bretelles en élastique à lingerie, un assemblage en partie à la surjeteuse et une finition sans dentelle. Mais les instructions comportent un pas-à-pas détaillé pour des versions plus élaborées, avec coutures anglaises, bretelles dans le même tissu que le reste, et dentelle travaillée à l'encolure.
Par manque de tissu (mon coupon ne faisait que 50cm), j'ai dû retirer 2cm à la hauteur de buste, mais ça reste très convenable.
Allez, je me lance, photos en petite tenue !
J'ai coupé la taille 10, mais ça taille très grand ! Sans doute parce que le patron est conçu pour un tissu tissé coupé dans le biais, alors que j'ai utilisé un jersey. J'ai refait la couture des cotés avec un retrait de 1cm.
Mon assemblage des bretelles n'est pas parfait devant, je compte faire quelques points à la main pour stabiliser les pointes.
Premières bretelles réglables de ma vie ! Sans douleur avec les explications très claires de Colette patterns.
Et c'est sur la table à repasser que j'ai compris le secret du tomber de ce modèle: la courbe du devant légèrement décalée de celle du dos.
Et mine de rien, je porte du Dior. Vive les surplus de haute couture des Tissus d'Inès, à Pont-Sainte-Marie !
La seconde réalisation est un t-shirt tout simple, sur le patron du livre Alabama Studio Sewing + Design. Coupé en taille L, il est très légèrement serré au niveau de la poitrine, mais tout le reste me convient.
Je n'ai rien modifié dans ce patron. Le buste et les manches sont bien longs, comme j'aime, les manches trompettes pas forcément simples à caser sous ma blouse au travail, mais très seyantes.
Comme les finitions à la main n'étaient pas possibles, mais que je voulais quand même avoir une touche Alabama-style, j'ai tenté une pose de bande de finition à l'aiguille double. Eh bien, c'est plus que convaincant, ce petit col qui rebique casse l'aspect trop simple du modèle.
Le tissu a été commandé l'hiver dernier chez Mamzelle Fourmi. Il s'agit d'un coton bio uuuuuultra doux, un rêve à coudre et à porter.
Évidemment, la couleur pique un peu. Alors, je le porte avec le gilet Oslo. Quitte à piquer les yeux, autant y aller à fond....
Effet collatéral: avoir toute la journée dans la tête "qu'est-ce qu'on attend pour fout' le feu"...
Ou "allumer le feu", et ça, ça fout quand même un peu les boules...