Fil et bois

Voilà de quoi passer une convalescence sereine! Au courrier de ce matin, une énorme amende pour m'être soit-disant garée à 7h du matin sur une place grands invalides, dans une aire d'autoroute à 80km de chez moi.

A cette heure là, j'étais sous la douche, chez moi, en train de me préparer pour aller au boulot, la voiture garée devant la maison. Soit il a quelqu'un avec une fausse plaque identique à la mienne, soit le CRS qui a fait le PV n'avait pas les yeux en face des trous. Et puis je suis tellement à cheval sur le respect du code de la route, encore plus pour les places réservées, que j'en suis totalement écoeurée.

Impossible d'avoir la moindre personne au téléphone pour connaître la procédure de contestation. De toutes façons, je crois qu'on doit toujours payer, et attendre ensuite une étude éventuelle de notre dossier. Mais quand même, 375 euros, les gars, c'est affreux !!!!

J'en suis malade ! Et ça tombe en plein arrêt maladie ( réelle, celle-là ), donc pas moyen de me déplacer pour faire des démarches.

C'est pas possible, c'est une série noire !!!!

Si l'une d'entre vous a déjà eu un problème de ce type, je veux bien avoir son avis. Ca peut toujours aider...

Sur la table de la cuisine, au moment de passer un coup d'éponge à la fin du repas.

Garanti sans aucun trucage, je jure ! La photo de droite est un peu moins nette, les traces commençaient à sécher.

Quel est donc ce petit bonhomme qui laisse des traces de pieds mouillés sur ma table de cuisine ?...

C'est mon rythme, encore maintenant. C'est finalement un virus qui s'accroche à mon poumon gauche, il va falloir attendre que mes lymphocytes fassent leur travail.

Bonne nouvelle, une remplaçante a été nommée et a repris en main mes classes. Les terminales vont l'accueillir comme le Messie. Mais encore une fois, on voit la lourdeur de l'administration: cette remplaçante était sans poste depuis plusieurs semaines, elle commençait à se morfondre, mais comme mes arrêts maladie successifs étaient de moins de 15 jours, personne ne l'a appelée !...Deux semaines perdues pour les élèves. Enfin, ça m'enlève une préoccupation.

Du côté des tricots, j'ai terminé les coutures du gilet corail Phildar. Je ne suis pas super convaincue après le premier essayage. Les proportions sont bonnes, mais j'ai un doute sur les volants du devant.

Un lavage et un bon repassage s'imposent avant de conclure, mais si nécessaire, je dois pouvoir couper le volant, récupérer les mailles et ajouter une bordure classique.

Avec ce tricot, j'aurai appris comment rabattre à trois aiguilles, pour assembler les deux demi-dos. L'aspect fini est très net.

J'ai donc pu démarrer un nouveau tricot, en parallèle du gilet bleu en très gros coton, pour lequel j'hésite entre deux tailles.

J'ai détricoté un dos de pull en coton commencé l'an dernier, en point dentelle formant des coquilles, mais qui ne me plaisait plus assez pour m'y remettre. Ce coton saumon très doux va devenir un gilet du livre Tricot Vintage. Cette fois, je vais essayer d'anticiper: les modèles de ce livre sont très courts, et j'aime bien que mes hauts couvrent les hanches.

Je goûte avec bonheur le plaisir de reprendre des aiguilles plus grosses, mais pas trop. Le gilet corail montait en n°3, je n'en pouvais plus. Celui-ci se tricote en 4, ça change la vie !

Impossible de vous en dire plus sur le fil: je l'ai acheté l'été dernier au marché, c'est un coton très souple et très doux, mais sans marque... C'est un régal à tricoter.

Parce que tant qu'on a des parents qui vous envoient des colis de douceurs pour vous aider à vous rétablir, la vie est belle...

Toute mon enfance dijonnaise dans un paquet reçu ce matin: un pavé de pain d'épice à la coupe tout frais, et des nonettes au cassis.

Si avec ça, je ne me requinque pas...   ;-)

Bon, je devais reprendre le boulot demain, mais vue mon énergie de moule, j'ai repris rendez-vous chez le Doc pour un jour ou deux d'arrêt... et il m'en a remis pour 15 jours, avec en plus radio des poumons et bilan sanguin.

Il était un peu scié de voir que cette saleté de bactérie a résisté à deux supers antibio. Peut-être que le troisième va marcher...

C'est donc reparti pour un tour, en ne sachant même pas si l'académie a un remplaçant disponible. Un mois complet sans cours, quand on passe le bac, c'est la grosse tuile.

Allez, j'arrête avec les plaintes, je vais pouvoir réduire le stock de laine, même si j'ai parfois les mains trop molles pour tenir les aiguilles. Le gilet corail devrait être terminé cette semaine, je laisse de côté pour l'instant les points compliqués. Abandon du projet Ruched capelet, aucun fil ne correspond dans ma malle.

A bientôt, la lecture de vos blogs est une distraction bien agréable.

A toutes un très grand MERCI pour vos messages de soutien et vos voeux de rétablissement. Je commence à reprendre du poil de la bête, j'ai repris en main les fourneaux (même si j'ai besoin du soutien d'un tabouret de bar pour tourner la tambouille ), et j'ai repris gaillardement les aiguilles à tricoter.

Le second antibio en piqures semble faire un peu d'effet, à moins que ce ne soient mes propres défenses immunitaires qui gagnent du terrain. Vue la quantité de jus d'oranges que je m'avale, je ne peux pas faire mieux. En tous cas, plus besoin de faire le petit régime de printemps que je reculais: trois kilos en moins en 13 jours, c'est mieux que n'importe quel sachet protéiné. Mais comme je ne me refuse aucune petite collation, je vais vite reprendre...

J'ai pu me remettre au tricot depuis quelques jours, voici l'avancement du Bird's nest shawl. Je n'en suis pas encore à un motif complet. Le rang qui termine le motif triangulaire en jours est un peu pénible, les jetés et les ssk sont tellement rapporchés que j'en oublie parfois. Heureusement, on revient ensuite à un rang moins ajouré. De toutes façon, on a un rang sur deux pour se reposer, avec des mailles envers.

Comme les rangs sont très longs, c'est assez facile de mémoriser le point. C'est un modèle qui me plaît beaucoup, décidément.

Malheur de malheur, je commence déjà à lorgner sur d'autres modèles du livre...

Je dois reprendre le travail samedi, d'ici là, je vais essayer de trouver dans le stock de quoi faire un Ruched capelet, dont le modèle est disponible gratuitement sur le site d'Interweave. Ca me tiendra les bronches au chaud !

Et naturellement, il va falloir rattraper le retard de repassage, ménage et tout et tout. Chéri s'est chargé des courses et a même appris le maniement du lave linge pendant cette dernière quinzaine, mais le repassage serait plus que ce que je peux humainement lui demander...

En tous cas, c'est bon de vous relire: la liste des blogs mis à jours en plus d'une semaine est impressionnante, il m'a fallu plusieurs soirées pour en faire le tour. Mais quel plaisir !

Pas de nouvelles depuis plus d'une semaine: j'ai été terrassée par une sale grippe typique. La fièvre qui monte d'un seul coup sans signes avant-coureurs, 1 degré en plus à chaque heure qui passe.

7 jours à un rythme en yo-yo, de 38 à 40.5°C, selon l'heure de la prise de paracétamol et d'aspirine en alternance.

Et pour pimenter un peu, sinon ce ne serait pas drôle, une bronchite plutôt vicieuse qui a vaillamment résisté au premier antibio. Donc depuis hier, on change d'antibio, et on passe en injections.

Ca fait donc 10 jours que je n'avais pas pu quitter mon lit, même m'asseoir DANS mon lit était au-dessus de mes forces. Alors, tricoter, même pas envisageable...

Et là, aujourd'hui, j'en ai eu marre. Même si la tête tourne un peu, je me suis habillée et je suis enfin assise à mon bureau. J'ai même bon espoir de claudiquer ( les piqures, ça gratouille quand même... ) jusqu'au jardin, ça a dû fleurir et j'ai rien vu ... :-(

Donc quand je reprendrai le boulot, il me restera donc 3 semaines pour faire 5 semaines de programme d'ici le bac, pour mes trois classes qui passent l'exam. De bons moments en perspective...

Enfin, je suis super contente d'être à nouveau sur mes guibolles, même si elles flageolent un peu, et je vais pouvoir reprendre avec délice la lecture de vos blogs. J'ai 5 jours pour me requinquer.

Que celles qui étaient déçues pour la Ruffle scarf se rassurent: elle ne terminera pas en pelotes. Hier, je l'ai offerte, elle fera le bonheur une petite fille de la famille.

Faute de laine recyclée, j'ai donc refait le stock de Luisa4, pour débuter l'un des châles du llivre Folk Shawls. J'ai choisi un projet pas trop long, certains modèles sont superbes mais me prendraient des mois et des mois. Je les garde pour plus tard.

Il s'agit d'un châle nommé Bird's nest Shawl, inspiré d'une tradition himalayenne. L'auteur, Cheryl Oberle, nous explique que les villageois pauvres ( je suppose que ce sont ceux qui ne peuvent pas acheter de chêvres ) récupèrent les nids abandonnés qui sont "matelassés" de poils de chèvres Cachemire ( pas bêtes, les oiseaux de l'Himalaya ! ). Les femmes passent des heures à récolter le chachemire et filent la laine à la main.

C'est la raison des motifs en nids d'oiseau de ce châle. J'aurais bien aimé le réaliser avec l'alpaga trouvé en Belgique, il y a quelques mois, mais j'en ai trop peu. Ce sera donc de la Luisa4, pour laquelle je peux me réapprovisionner facilement.
Le seul soucis, avec ce livre, c'est que les références de laines sont données en yards par once, pas facile facile de calculer les correspondances dans ces conditions. Un petit tour sur ce site de conversions m'a bien facilité les choses.

J'ai réalisé hier soir l'échantillon, le point n'est pas compliqué. C'est une combinaison de SSK, YO et Ktog, rien de très difficile. J'ai utilisé deux tailles d'aiguilles différentes, avec la plus grande, le tricot est souple et la taille colle parfaitement avec l'échantillon du livre.

C'est donc parti pour monter .... 346 mailles, le châle se tricotant dans la largeur !

Reçu ce matin par la poste: le petit bonnet en caoutchouc qui protège les pointes de 5 aiguilles à chaussettes. Le petit malin avait disparu depuis une semaine. Il s'était glissé sous un fauteuil chez mes parents. Il a gagné un petit voyage avec La Poste française.

Si ça c'est pas de l'info ! John-Paul Lepers n'a qu'à bien se tenir !!!

Comme j'ai été plutôt sage à Paris, question dépenses ( il faut dire que si les vendeuses refusent de vendre... allez lire sur le site de Shine la description de sa visite chez Pierre Huguet, à Paris ), j'ai commandé ce petit plaisir, arrivé aussi ce matin.  ( il faut dire que quand les frais d'envoi sont offerts...)

Pas encore feuilleté en détail le livre, mais je sens que Ruffle vit ses dernières heures. Esprit de contradiction, au moment où démarre un knit along sur ce modèle ? Réalisme quant à la faible probabilité pour que je la porte un jour ? Toujours est-il que cette superbe laine Luisa4 sera beaucoup mieux utilisée dans un doux châle ou une moelleuse étole.

Une vue quand même avant détricotage. Bye bye, baby ... Ca m'a bien amusé de te tricoter...

Un grand merci à vous toutes, pour ces délicieux commentaires que je découvre à mon retour. J'ai étrêné mon petit sac en voiture, il m'a permis d'emporter tout mon petit barda de tricot pour m'occuper pendant le trajet.

Nous sommes allés passer le week-end à Paris, rendre visite à un ami, et faire quelques achats de matériel de musique et d'informatique pour Chéri. Je me dis que si j'avais une boutique à ouvrir à Paris, je m'installerais près de la Rue Montgallet, et j'ouvrirais un café-tricot/boutique de loisirs créatifs. C'est vraiment rigolo de capter l'ambiance de la rue Montgallet ( spécialisée dans le matériel informatique ). Devant les vitrines, on ne voit presque que des hommes, avec petit calepin, qui notent compulsivement les prix des composants, et les nanas sont généralement sur le trottoir, à attendre patiemment que ces messieurs fassent affaire. Les hommes entrent dans une boutique, discutent un peu et ressortent pour comparer avec la boutique suivante.
Il y a même parfois un employé sur le pas de la porte, avec les fiches de tarifs, qui renseigne les clients comme ça, presque dans la rue. On croirait qu'il s'y passe des trafics de substances illicites !
Alors, finalement, une boutique où les nanas pourraient venir attendre leurs hommes confortablement, dans un lieu féminin, ça marcherait sûrement.

Sur les conseils de Anne, du Tricot-thé, j'ai fait un tour dans la boutique de laines Pierre Huguet et Cie, dans le 3ème arrondissement. Alors, là, les filles c'est la caverne d'Ali Baba. Il ne faut pas se laisser rebuter pas la vitrine, qui est un peu tristounette: à l'intérieur, c'est le bonheur des amoureuses de pures laines et de matières brutes.

Voici mon butin: trois écheveaux de 100g de pure laine non traitée, donc à priori feutrable. Quoi que maintenant que je la regarde, je ne suis pas sûre d'oser la feutrer... Elle se tricote en n°5, c'est donc sensiblement la même taille que de la Noro Kureyon. Il y avait une dizaine de coloris, j'aurais pu tout prendre.

Une fin de cône de laine mêche ivoire, environ 100g, pour un petit projet à définir. L'inspiration, ce n'est pas ce qui manque dans nos rangs !

La commerçante a ensuite catégoriquement refusé de m'en vendre davantage: elle m'a dit de revenir quand j'aurais tout utilisé !!! Elle m'a en prime offert un petit échantillon de laine marron très très fine, pelotonnée ici en trois fil, dont un mohair super fin.

Comme je suis partageuse, voici l'adresse:

Pierre Huguet et Cie
36 rue Réaumur
Paris 3ème, Métro Arts et métiers. Tel: 01-41-72-25-89

Mieux vaut passer un coup de fil avant: les horaires d'ouverture n'ont pas l'air très conventionnels...

Ah, j'oubliais: les prix sont en plus très abordables, puisque la pure laine est à moins de 4 euros les 100 grammmes ! Si l'une d'entre vous y fait un tour, je suis curieuse de connaître ses impressions.

:-)

Je n'ai pas attendu longtemps avant de rentabiliser mon achat d'hier. Voici mon nouveau copain pour transporter mon en-cours. Je me suis inspirée du modèle de couverture du Hors-série Marie-Claire idées, mais sans les fleurs en paillettes. Je les trouve mignonnes comme tout, mais comme il faut les broder avant de faire les coutures, ça m'aurait pris des jours avant d'avoir mon nouveau sac. Je réfléchis à quelques petites décos à ajouter plus tard.

Les proportions sont un peu modifiées par rapport au modèle de base. J'ai décidé de m'y atteler hier soir vers 23heures, il a donc fallu trouver dans les stocks. Je suis partie de deux coupons de ma réserve, le tissu blanc ne me permettait pas d'aller au-delà de 35cm de large. Mais l'essentiel, c'est que les aiguilles à tricoter tiennent, en fin de compte !

Les explications sont très claires, il y a décidément plein de modèles tentants dans ce petit bouquin. Une bonne occasion d'aller fureter dans les boutiques de tissu.

Juste une précision pour celles d'entre vous qui ont laissé des commentaires hier, ce livre est en vente dans les magasins de presse, je ne sais pas s'il se trouve aussi en librairies.