La jupette tant convoitée
Que celle qui n'a jamais eu un coup de coeur pour un modèle et aussitôt ressenti que, sérieux, continuer à vivre sans l'avoir réalisé était inconcevable... que celle-là me jette la première pierre.
Donc ça a commencé en novembre dernier, lorsque j'ai vu la jupe à taille haute sur le blog La couture rose. Bien sûr, le magazine Fait main en question n'était plus disponible à la vente, les patrons impossibles à acheter à l'unité, et rien dans mes burda ne s'en rapprochait suffisamment, bref, c'était la loose complète.
J'ai donc tenté le coup en contactant via leur blog des personnes qui avaient utilisé un patron de ce magazine, à la recherche d'un exemplaire à racheter.
Et c'est Fée d'Automne qui est venue à mon secours. Merci encore à elle pour ce troc sympa comme tout.
Ensuite, pendant plusieurs semaines, j'ai cherché le tissu idéal. Parce que, forcément, aucun coupon en stock ne convenait.
J'ai enfin trouvé LE coton: une toile toute simple, d'une belle teinte taupe. Donc bingo ! aucun fil coordonné dans le stock... Mais je voulais tellement commencer que j'ai décidé que tout serait cousu en fil orange, bien contrastant, et que ce serait une motivation supplémentaire pour faire de belles finitions.
Beaucoup de modifications sur ce modèle: dès le découpage du tissu, j'ai retiré 10 cm de largeur sur les deux panneaux. Puis 1 cm de chaque côté des pièces de ceinture... Puis encore 5 cm sur l'arrière de la ceinture. Soit près de 10 cm au total.
J'ai fait des bêtises, beaucoup décousu, changé la répartition des fronces dans le dos, et je suis arrivée à un résultat qui me plaît.
Je pense que ce sera plutôt une pièce d'été, je ne suis pas fan du rendu avec des collants.
Pour les détails techniques: jupe adaptée de la robe de réveillon du Fait Main décembre 2010.
Toile pur coton Tissu Paulo à Orchies.
Biais orange et tissu fleuri pour patchwork pour les fonds de poches et les biais imprimés.
Quitte à soigner les finitions, autant aller au bout du truc !
Prochaine étape: aprendre à poser une fermeture éclair invisible. Là, ça tombe bien, j'ai une copine qui maîtrise à fond. Surtout que dans le genre "je ne peux pas continuer à vivre sans ce magazine paru il y a deux ans", j'ai réitéré, et à nouveau pu réaliser un troc sympa avec une couturière enthousiaste.