Le chemisier final
En début de mois, j'avais réalisé une "toile portable" de chemisier à col mao. Une fois les ajustements notés, j'ai pu attaquer la version définitive.
Il s'agit en fait d'un copié-collé de la réalisation de Laissons Lucie Faire. Même patron, même tissu, un coton fin d'une qualité superbe, aussi doux que du Liberty, trouvé cet été au Chien Vert, à Bruxelles (mais que j'ai revu hier sur un stand du Spectacle du tissu, avis aux lectrices belges et aux frontalières)
Au final, j'ai coupé la taille 42 sans marges de coutures, avec coutures à 1,5 cm du bord.
J'ai réussi des têtes de manches soutenues, sans vilains plis, un col sans défaut. Bref, je suis fière de moi.
Avec mon sautoir chéri, une création de Donatella Pellini, trouvé à la Galerie Bettina Flament.
Cet imprimé et ce bijou étaient faits pour se rencontrer un jour.
La coupe aurait pu être un peu plus ajustée pour plus de galbe, mais j'ai privilégié le confort. Je compte bien porter ce petit chemisier très souvent au travail, et j'ai besoin d'être à l'aise pour bouger.
J'ai aussi testé le top Liliane du livre Un été couture, de Géraldine Debeauvais. Ce modèle est complètement ouvert dans le dos, fermé par des rubans, donc complètement impossible à porter pour moi. J'ai été inspirée par la version douillette de Tatihou, et j'ai choisi un jersey assez épais et très souple pour une version T-shirt.
Un bon point pour la créatrice, qui répond très vite dans les commentaires de son blog en cas de doute sur la réalisation de ses modèles.
Bon, c'est loin d'être parfait, j'ai trop réduit la largeur des manches, le buste reste un peu large, mais c'était un essai, ça reste portable et c'est hyper confortable.
Mais ma machine à coudre a tendance à sauter des points quand je lui mets une auguille jumelée, il va falloir que je me penche sur la question, ou que j'apprenne à faire les ourlets à la surjeteuse. Parce que de près, c'est quand même super moche.
Cette semaine, j'ai aussi pris livraison de ma nouvelle copine: une cardeuse Classique Fine de chez Louet. Le modèle Junior m'avait vaillamment accompagnée durant plus de 6 ans, il était temps de passer à une plus grande taille, pour envisager des projets plus ambitieux. Avec ses grandes dents et son large rouleau, elle avale sans broncher ses 80 grammes de fibres.
Et c'est parti pour un millier de mètres de fingering, en mouton et alpaga noisette.