La couverture aux moutons est un régal, un plaisir, mon doudou, mon chéri, mais un serial killer à aiguilles circulaires. A son palmarès (provisoire ?), 2 pointes knitpro cubics en bois et une pointe en plastique

Oui, hein, j'apprends lentement, mais j'ai finalement décidé de passer au métal. J'ai donc essayé les pointes alu knitpro disponibles dans la boutique de l'Echapée laine.

Les pointes sont absolument parfaites, les numéros descendent plus bas qu'en plastique ou en bois et il existe même les quarts de numéros introuvables dans les autres gammes. Le début d'une collec', c'est sûr.

Et comme la boutique est tenue par une copine, j'ai la chance de pouvoir aller voir et toucher les nouveaux arrivages. Donc j'avais prévu de prendre le même jour un lot de cascade 220 en violet ou rose, pour un projet d'automne.

Et là, je crois que j'ai bien tenu mes objectifs...

X 6 pour le vert et X3 pour le orange curcuma

Dernier projet en cours: le pull "vive la bidouille". J'ai recyclé la laine de mon gilet gris, tricoté trop lâche, au tomber trop mou et aux proportions imparfaites. Je suis partie sur la base du pull Nuage, pour le montage du col et la construction des manches, mais tout en jersey endroit. Pas convaincue par la finition du bas, peu adaptée à ma morphologie (je l'ai tricotée entièrement, hein, sinon c'est pas drôle), j'ai choisi de m'inspirer de la forme du pull Ease, avec sa grande bordure en côtes.

Et j'utilise maintenant des explications de Bisoubunny pour le col.

Le prochain problème sera de gérer le peu de laine qui me reste. L'intérieur du col sera sans doute contrastant, et pour les manches, on verra...

Retour aux petites pièces pour non-fileurs/euses.

Un premier stylo en bois de rose pour une fille...

...et un second en gombeira pour un garçon.

Le gombeira est un bois qui sait ménager la surprise. Marron homogène sur le carrelet brut, il a pris des nuances magnifiques une fois travaillé. Et son grain prend un aspect finement strié quand on le regarde de tout près.

Quant au bois de rose, ses nuances douces sont toujours un plaisir à regarder.

J'ai fait quelques essais sur des bois nobles, qui m'ont donné du fil à retordre.

Après l'essai de fuseau type "cascade St Helens" en poirier, j'ai cherché à retrouver la même forme avec un morceau de bouleau madré. Le jeu consistait à aller au bout d'un morceau isolé, en perdant le moins possible de matière. Ce bois devient si difficile à trouver qu'il faut rentabiliser le moindre centimère !

La fusaïole a été testée sur une tige provisoire, elle tourne bien.

Second essai, cette fois avec de la loupe d'orme. Ce bois m'a causé des problème dès la première étape, la mise au rond, qui consiste à obtenir un cylindre à partir d'un morceau de section carrée. Les irrégularités du bois accrochainent sur les outils, le moteur bloquait sans cesse, il fallait réaffuter toutes les 5 minutes.

La question était de savoir si, au finale, un bois plein de trous pourrait donner une fusaïole équilibrée.

Verdict: c'est un fuseau d'enfer ! Il reste à lui trouver sa tige définitive, mais ça va être une petite bombe.

Et en prime, je le trouve très très joli.

A force de fabriquer et de tester mes fuseaux, je me suis rendue compte à quel point un crochet mal régler pouvait gâcher le plaisir. J'ai donc rédigé un petit tuto que vous trouverez en suivant ce lien.

J'avais repéré il y a plusieurs mois une adorable jupette chez Megan Nielsen. Mais pas moyen de trouver le patron, à se demander même s'il a jamais été commercialisé.

Dès que j'ai eu terminé la jupe Chardon, j'ai su que je tenais une base pouvant être adaptée.

J'ai remplacé les poches cachées par des poches de type jean, j'ai ajouté une pliure au centre, avec surpiqures, et remplacé les plis creux par des fronces. Evidemment, l'effet est moins affinant que sur la Chardon originale, mais je voulais une petite jupe toute simple, vite enfilée, à taille élastiquée.

Les poches lui donnent un peu air vintage, style "Martine à la ferme".

J'avais coupé le dos en deux parties, je les ai assemblées par une couture surpiquée (mon ami Google vient de m'apprendre que ça s'appelle une couture rabattue - voilà le souci quand on utilise des patrons japonais et qu'on bidouille dans son coin, on se retrouve à maitriser des techniques dont on ne sait pas le nom...).

Et j'ai refait un ourlet sur biais, en utilisant une chute de tissu à patchwork.

Si c'était à refaire, je creuserais beaucoup plus les poches, pour mieux coller à la photo de la Brumby skirt. Mais je suis contente d'être arrivée au bout, et d'avoir concrétisé ce que j'avais en tête.