Déjà pas si mal
Rien de tel qu'une liste pour se motiver.
Le producteur d'oignons m'a mis de côté un grand sac de pelures, de quoi teindre les 600 grammes de laine prévus.
L'agrandisseur photo a commencé à me montrer de quoi il était capable, il s'agit maintenant d'apprivoiser l'appareil photo des années 1930, pour sortir autre chose que des paysages noyés dans la brume (prises de vue un jour de grand soleil...)
Mais mon plaisir de la journée, ce sont les trois fuseaux terminés.
Cet été, j'avais rapporté de Londres le livre Respect the spindle, dont je n'ai pour l'instant pas tiré grand-chose d'un point de vue technique, mais qui comporte une foule de photos de fuseaux magnifiques. C'est là que j'ai trouvé l'inspiration pour ces trois premiers modèles.
Une simple rondelle de pâte fimo passée dans la cassonade pour la texture. Le bois et les crochets viennent d'une boutique de fourniture pour modélisme. Ici, c'est une baguette de noyer.
Celui-ci est un fuseau lourd, environ 50g. La fusaïole a été moulée sur le fond d'un bol à thé chinois.
Le dernier est très très léger, une quinzaine de grammes, c'est un peu déroutant au début mais utile pour filer très fin.
Cette fois, j'ai utilisé une baguette en acajou. Les petits crochets servent d'habitude pour les maquettes de bateau, il m'a suffit de les ouvrir légèrement à la pince pour qu'ils conviennent parfaitement.
Le modelage de pâte fimo m'attire depuis longtemps, mais ce qui me retenait, c'était le fait que la cuisson dégage des vapeurs pas top-top. Ça, c'était avant les sachets cuissonpour four traditionnel: j'ai emballé mes objets dans ces sachets en plastique épais, bien fermé le tout hermétiquement, agrafé les côtés, et hop, dans le four.
Évidemment, je me dis que les vapeurs peuvent toujours s'échapper un peu, mais c'est assez pour me rassurer. Et ces sachets étant réutilisables, même s'ils sont chers à l'achat, je devrais pouvoir m'en servir un bon moment.
Mais le plus important: ces fuseaux fonctionnent impec' !!