Deux plaisirs qui ne se refusent pas...
...surtout un 16 octobre.
Pouvoir travailler dans le jardin, même si ce n'est qu'une heure ou deux, lever le nez des copies pour regarder un papillon perché sur le figuier ou faire coucou à Bulle qui se chauffe au soleil dans les copeaux de cèdre au pied de l'arbre.
Trouver ceci en désherbant les fraisiers, tâter les fraises et découvrir qu'elles sont mures à point. Ce sont de curieux fraisiers dont les fruits sont gros comme des fraises des bois mais encore plus parfumés, et qui restent blancs à maturité. J'avoue que j'ai piqué 5 pieds dans le jardin de mes grands-parents avant que la maison ne soit mise en vente. Après tout, les nouveaux propriétaires les auraient peut-être arrachés comme des plantes négligeables, mais c'est une partie de mes souvenirs d'enfance qui tient dans ces fruits minuscules. Chéri en aura seulement s'il est très gentil...