Cette recette, au départ, est inspirée d'un dossier de Mode et Travaux, d'il y a quelques années. A force de la refaire, de l'adapter, voilà à quoi je suis arrivée. Elle a l'avantage d'être simple, vite préparée, et elle mijote doucement dans une cocotte, ce qui permet de se passer du traditionnel plat en terre cuite.

Prévoir en plus de la viande, pour 800gr ( de l'épaule d'agneau, mais je pense que ça marche très bien avec du poulet )

soit 2 gros oignons

3 ou 4 gousses d'ail

du ras-el-hanout. Le mien vient de l'épicerie de la place de Wazemmes, à Lille, Aux Bonnes Epices, mais on trouve ce mélange très facilement en supermaché.

du gingembre et la canelle

du miel

des pruneaux

Au boulot: dans une cocotte avec très peu d'huile d'olive, je fais dorer les morceaux de viande. J'ajoute les oignons coupés très fin, les gousses d'ail émincées, la valeur d'un pouce de gingembre rapé.

Ensuite, deux cuillerées à café de ras-el-hanout, un peu de canelle, une ou deux cuillerées à café de miel, du sel et du poivre ( à adapter selon le piquant du mélange d'épices utilisé ).

J'ajoute un grand verre d'eau.

C'est tout. On peut aller faire autre chose: ça cuit à feu doux pendant plus ou moins une heure.

5 minutes avant de servir, ajouter les pruneaux pour les réchauffer.

Je sers le plat avec de la semoule de couscous, et quelques légumes ( carotte, courgette ) cuits à la vapeur parsemés de cumin.

Débordement d'énergie aujourd'hui. Ca compense pour hier, où j'avais le dynamisme d'une huître.

Direction le magasin d'électroménager. Il fallait remplacer LUI.

Douze ans de bons et loyaux services, à raison de deux ou trois cuissons par semaine. Mon four d'étudiante, offert pas mes parents, qui avait connu 5 déménagements. Tellement en fin de course qu'il avait des trous dans sa cuve, on voyait les fils...

Bienvenue à toi, successeur de LUI. Là, déjà, ça fait fille qui gagne sa vie.

Deux grilles, un format plus grand, et il y a surtout ça:    le logo chaleur tournante.

Tous les deux, on va faire de grandes choses !

Second petit bébé du mois : bienvenue à Margot, gros bisous à ses heureux parents et à Marine et Pierre, qui vont avoir une petite soeur à dorloter.

Direction donc Les bébés de la Droguerie: les parents voulaient se garder la surprise de découvrir si ce petit bébé était un garçon ou une fille, donc il fallait attendre la naissance pour choisir modèle et couleur de la laine. Je sais donc à quoi je vais occuper cette après-midi...

Ca m'apprendra à vouloir ( me ) faire plaisir. J'ai voulu faire une commande sur Amazone, pour m'offrir des livres de tricot, et en ajoutant un petit cadeau pour mon chéri. Et comme j'ai voulu lui faire une surprise, je ne l'ai pas prévenu, et j'ai oublié que nous avions changé le mot de passe de notre carte bleue spécial internet. Donc j'ai bloqué la carte, et je dois attendre une semaine que la banque renvoie de nouveaux codes.

C'est malin ...

:-{

Back home. Comme d'hab, je n'avais pas emporté assez de pelotes pour m'occuper les doigts. J'oublie toujours qu'entre le trajet en train et les soirées devant la cheminée chez mes parents, la laine défile à toute vitesse.

J'ai découvert le magasin Planète laines, à Dijon. Beaucoup de marques, Gédiffra, Plassard, Katia, Anny Blatt, Bouton d'or, Fonty et Rowan. Les soldes étaient terminées, et j'ai vaillamment résisté à l'appel d'un cache-coeur en mohair Fonty. Ben oui, un cache-coeur, j'en vois qui rigolent. Mais j'ai résisté, j'insiste !

Alors, comme je n'avais plus rien pour m'occuper les doigts, j'ai cogité. J'ai repensé à un ensemble jamais terminé, qui va prendre la direction Pelotes.

Voilà le déroulemene des choses. Au départ, j'achète un lot de Kidine, pour réaliser ce gilet.

Les habituées de longue date de BdF reconnaîtront un modèle de 2000-2001. Changement d'idée, je me dis que ce n'est pas mon style, et je m'oriente vers l'ensemble de couverture de la même année, avec un débardeur coordonné à un pull tricoté avec des aiguilles très grosses.

Autrement dit, un pull qui tient froid...et je suis très frileuse. On voit donc à son état qu'il avait sédimenté tout en bas de la pile de vêtements.

Le débardeur n'avait jamais été terminé, faute de retrouver la dernière pelote, à l'époque. Oui, oui, celle qui trône gaillardement au-dessus, et qui n'est réapparue que bien plus tard, lors d'un déménagement.

Donc, tout cela devrait devenir le petit rien du tout qui devient indispensable pour couvrir mes épaules le soir quand je lis.

Paske je suis frileuse.

Et qu'est-ce qu'on met sur ses épaules au-dessus d'une nuisette ?

Ben , un cache-coeur....

Désespérant...

Une rapide mise à jour avant de descendre quelques jours chez mes parents.

Je me suis inscrite sur le Coin de la souris. J'aimerais trouver un moyen de rendre accessible les explications du châle bleu sous format PDF ( converti très gentiment par Monique ). Pour l'instant, ça me semble compliqué, d'autant plus que je ne tiens pas à passer des heures à créer un site perso qui hébergerait le fichier. Je m'en tiens au format prédéfini de blog, je ne suis même pas passée en mode avancé. C'est sans doute moins personnalisé que d'autres blogs, mais ça me convient pour le moment.

Donc si certaines d'entre vous souhaitent le modèle sous format PDF, signalez-vous par le lien "contactez l'auteur", je vous l'enverrai par mail.

Pour mes petites vacances, j'emporte dans mes bagages Rivendell, qui est avancé aux deux tiers. Il reste à tricoter une manche et un devant, puis ce sera le tour d'interminables longueurs de bordures. J'aime toujours autant le contact du fil Légende de Phildar, la présence de viscose et d'alpaga en fait un vrai régal de douceur et de fluidité.

Au programme de mon court séjour, j'ai inscrit une visite d'un nouveau magasin de laine à Dijon, repéré sur le blog de Anna ( Mustardzone ), où on trouve notamment des laines Rowan. Et sur la route du retour, je passerai fureter dans le rayon tricot de la librairie américaine Brentano's, dans le quartier de l'Opéra à Paris. D'après Sophie, leurs prix sont prohibitifs, mais je pourrai au moins repérer quels ouvrages commander par correspondance. Les semaines à venir seront très très très chargées, je mérite bien quelques compensations...

Très bon week-end à toutes. A la semaine prochaine.

Petite virée en Belgique, près de Mennen, à l'étonnant magasin Floralux.

Et on peut presque dire que j'ai rapporté un cadeau à mon chéri...

Si si, il sera très content de ne plus voir les accoudoirs du canapé envahis par pelotes, aiguilles et explications. Comme le dit le site du CALT, dont les statuts valent leur pesant de cacahuètes !

Bon, d'accord, je m'adonne à la bonne cuisine qui prend du temps ( la preuve dans le message précédent: 15 minutes de pétrissage, 2 fois 50 minutes de levée, 20 minutes de cuisson ). Je ne rate pas une occasion de prévenir mes élèves contre les pubs qui nous poussent à payer trois fois plus cher des aliments de base parce qu'ils sont sous une forme plus élaborée.

D'accord.

OK.

Mais quand même, ce truc-là, c'est génial ! Comment préparer autrement un riz cantonais maison en moins de 5 minutes ?

Ben, en achetant le riz cantonais tout prêt de la même marque..

On est cernés...

Alors, voila comment ça a commencé. Ce week-end, je regardais Dead like me, sur Canal Jimmy ( il faut vous dire que je regarde plusieurs séries, considérant que n'importe quel épisode de Six feet under ou The practice est plus prenant que le plupart des films récents ). Bref, dans une scène, un des personnages arrivait avec un sac de cinnamon rolls. Délicieux souvenir de mon séjour à Washington DC, il y a près de 15 ans.

Le lendemain, en me balladant sur les blogs anglo-saxons, je tombe sur la recette de Mrs Dressler's killer cinnamon rolls.

Donc, hier, je m'y suis essayée.

Et c'est absolument le parfum de ces pâtisseries qui m'avaient marquée alors.  En principe, on ajoute un glaçage sur le dessus, mais ce n'est pas trop mon truc.

Et donc par recoupements d'idées, je tente une recherche sur internet pour essayer de retrouver la trace de John et Brenda, les adorables américains qui m'avaient accueillie comme leur fille pendant un mois. Nous avions continué à correspondre plusieurs années. J'avais déjà essayé de retrouver leur trace, mais ça n'avait rien donné.

Cette fois-ci, j'ai retrouvé la trace de John, mais dans la rubrique Obituary. Finalement , ces rolls ont une saveur bien amère.

In loving memory...

Il ne manque plus que les étapes lessive, blocage, emballage et expédition.